Huit établissements, depuis Athènes à Tel Aviv, en passant par Paris, Barcelon et Tanger, ainsi que Jérusalem et Syracuse. Cet extraordinaire maillage de librairies indépendantes s’est constitué avec le temps, revendiquant le livre comme instrument d’échange interculturel. Médiweaves est un réseau constitué depuis peu, autour de la Mare Nostrum, avec l’intention de promouvoir le lien entre les peuples. Par la lecture.
Mi-octobre, à Syracuse, se tenait une conférence de presse, prélude à des échanges menés lors du festival de Parlerme, consacré à la littérature migrante. Lors de cette présentation, les sept premiers libraires ont exposé leur projet d’une géopolitique culturelle.
A l’origine, la Casa de libro di Rosario Mascali, que dirige Marilia Di Giovanni à Syracuse. À leurs côtés, des mécènes comme la Fondation Jan Michalski, pour l’écriture et la littérature, ainsi que l’association Noi Albergatori, basée à Syracuse.
Mais un réseau n’a de sens que dans le collectif : ont alors rejoint cette aventure Mira Rasthy (propriétaire de la librairie Sipur Pashut à Tel-Aviv), Takis Katsambanis (de la librairie Little Tree Books & Coffee à Athènes), Stephanie Gaou (propriétaire de la librairie Les Insolites de Tanger), Carolina Moreno (traductrice et libraire de la Librairie Altair de Barcelone), Mahmoud Muna (propriétaire de La Librairie Pédagogique de Jérusalem Est) et Florance Raut (propriétaire et libraire de La Libreria franco-italienne Paris).
Depuis, s’est associée. Ayse Tümerkan de la Librairie Frankstayn d’Istanbul : le mouvement prend de l’ampleur et parvient à convaincre sans se préoccuper des frontières.
Nicolas Gary