Le pilote israélien Robert Shwartzman, membre de la Ferrari Driver Academy, participera à la première séance d’essais libres avec la Scuderia lors du Grand Prix des Etats-Unis, à Austin.
Les rookies n’ont décidément pas fini de faire parler d’eux lors de cette « pause » de trois semaines qui sépare le Grand Prix d’Italie et celui de Singapour. C’est désormais au tour de l’israélien Robert Shwartzman, membre de la Ferrari Driver Academy depuis 2017. Le pilote, qui célèbre ce 16 septembre ses 23 ans, prendra part à la première séance d’essais libres à Austin, lors du Grand Prix des États-Unis.
Rappelons que les équipes ont l’obligation cette année de faire courir un pilote ayant participé à deux Grands Prix ou moins dans au moins deux séances EL1. La Scuderia s’est donc naturellement tournée vers Robert Shwartzman, qui a déjà effectué des essais fructueux avec l’équipe par le passé, notamment à Fiorano et Mugello.
The moment you’ve all been waiting for 👀@ShwartzmanRob is set to participate in his first #FP1 session at the #USGP 🇺🇸#essereFerrari 🔴 pic.twitter.com/ObzcX9DwWY
— Scuderia Ferrari (@ScuderiaFerrari) September 15, 2022
« Une honte de ne pas avoir de place »
Le patron de Ferrari n’a d’ailleurs pas tari d’éloges à l’égard du jeune pilote : « Chaque fois qu’il a piloté une F1, il a été très rapide. Il y a des pilotes qui sont peut-être excellents en F3, F2 et qui ne sont pas assez bons en F1. Je pense que Robert est à l’opposé. Il a été excellent en F3 et F2, mais il est très, très fort en F1. Et donc c’est une honte pour lui de ne pas avoir de place en ce moment. Cette saison, il a beaucoup travaillé sur le simulateur. Il a beaucoup œuvré pour aider notre équipe à développer la voiture actuelle. »
Mattia Binotto espère que celui qui a terminé deuxième du Championnat de Formule 2 de la FIA l’an dernier finira par trouver sa place dans la catégorie reine. Même si cela semble plutôt bouché chez Ferrari ces prochaines années, avec Charles Leclerc et Carlos Sainz bien installés. Il pourrait éventuellement se tourner vers Alfa Romeo ou Haas.
« En tant que pilote, il s’est amélioré, il a développé ses propres compétences et aujourd’hui, il est beaucoup plus mature, même par rapport à l’année dernière. Et donc c’est un pilote qui mériterait une place. Nous savons que c’est très difficile en ce moment dans cette situation, mais j’espère que dans le futur, cela pourra arriver », a conclu le patron de la Scuderia Ferrari.
A noter que Robert Shwartzman a déjà roulé en F1 avec Ferrari, mais jamais au volant de la F1-75 de 2022.