Selon le «Wall Street Journal», ce milliardaire connu pour avoir été le propriétaire du Chelsea FC avait participé à des pourparlers de paix à Kyiv au début du mois.
Des yeux rouges pleurant constamment et douloureusement, la peau du visage et des mains qui pèlent. Ce sont, selon le Wall Street Journal, les symptômes dont l’oligarque russe Roman Abramovitch ainsi qu’au moins deux négociateurs de paix ukrainiens auraient souffert après avoir vraisemblablement été empoisonnés à Kyiv au début du mois. Le quotidien américain rapporte en outre que le milliardaire, qui fut le confident de Vladimir Poutine, transitait depuis le début de la guerre entre la capitale ukrainienne, Moscou, Lviv et d’autres lieux de négociation.
L’attaque présumée aurait été perpétrée par des partisans de la ligne dure du Kremlin qui voulaient saboter les pourparlers de paix auxquels l’ancien propriétaire du Chelsea FC participait. Parmi les négociateurs ukrainiens qui auraient également été empoisonnés figurait le législateur tatar de Crimée Rustem Umerov. Le Wall Street Journal qui a obtenu ces informations de personnes proches du dossier relève que leur état s’est depuis amélioré et que leurs vies ne sont pas en danger.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a rencontré Roman Abramovitch, n’a pas été empoisonné. Son porte-parole a déclaré au journal new-yorkais qu’il n’avait aucune information concernant cet empoisonnement présumé. Le président ukrainien avait par ailleurs noté ce dimanche que plusieurs hommes d’affaires russes avaient proposé de donner de l’argent pour aider l’Ukraine, notamment pour soutenir son armée. Roman Abramovitch, sous le coup des sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni, s’était rapproché de lui, ces dernières semaines. Volodymyr Zelensky aurait demandé à Joe Biden de ne pas le sanctionner, estimant qu’il pourrait jouer un rôle dans les négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie.