A la demande du président de la République, Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé ce jeudi la dissolution « dans les prochains » jours du collectif basé à Toulouse « Palestine vaincra » accusé d’appel à la haine, à la discrimination et à la violence ».
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution du « Collectif Palestine Vaincra » basé à Toulouse accusé d »appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et de « provocation à des actes terroristes », a-t-il tweeté jeudi. Cette initiative a été saluée par Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse : » Je salue le courage de Gérard Damarnin, que je soutiens dans cette démarche. Ces associations ne peuvent plus, sous couvert de la défense d’une cause, quelle qu’elle soit, propager la haine, les violences et l’antisémitisme. »
La procédure de dissolution, enclenchée à la demande du président Macron, sera lancée « dans les jours prochains », a précisé le ministère à l’AFP.
Le « Collectif Palestine Vaincra » est accusé par le ministère d' »appel à la haine, à la discrimination et à la violence ». Selon l’Intérieur, ce groupe « sous couvert de défendre la cause palestinienne », « cultive le sentiment d’oppression des +peuples musulmans+ (…) dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale ».
« Une attaque »
Le ministère lui reproche également d’appeler « à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens », notamment à travers des campagnes de boycott. Parmi les dernières actions du collectif, basé à Toulouse, une campagne « #Palestine2022 » qui vise à « dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l’apartheid israélien » et à « inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l’élection présidentielle », peut-on lire sur son site internet.