Selon la police de Brandebourg, l’antisémitisme était la raison principale de la mort violente de toute une famille en décembre dernier à Senzig près de Berlin.
Début décembre, cinq corps ont été découverts dans une maison individuelle du quartier de Senzig : trois enfants âgés de quatre, huit et dix ans, un homme de 40 ans et sa femme du même âge. Le père de famille aurait d’abord tué les enfants et sa femme, puis lui-même avec une arme à feu. Dans une lettre d’adieu, le père aurait exprimé sa crainte d’être arrêté parce qu’il avait fait falsifier le certificat de vaccination de sa femme.
Mais après une étude approfondie des conversations téléphoniques du père de famille, l’antisémitisme est apparu comme le motif prépondérant à ce massacre insensé, a déclaré vendredi Torsten Herbst, porte-parole de la préfecture de police de Brandebourg.
Selon l’état actuel des connaissances, l’homme était convaincu que l’État poursuivait un plan “diabolique” avec la campagne de vaccination et voulait réduire de moitié la population mondiale et établir un nouvel ordre mondial sous direction juive. La qualification de l’acte comme “antisémite” résultait de l’opinion de l’homme selon laquelle il y avait une conspiration mondiale juive, a déclaré Torsten Herbst.
Selon lui, les autres motifs du massacre épouvantable sont la xénophobie, le racisme, le rejet de l’État, et le rejet du service de santé et des mesures de lutte contre la pandémie. Cet acte montre l’énorme danger que représentent les histoires de complot antisémite au sein du mouvement antivax et négationniste, selon Judith Porath, directrice générale de Victims Perspective.
Le fait que les autorités chargées de l’enquête la classent officiellement comme antisémite est une étape importante. Cependant, puisqu’il ne peut y avoir de procédure judiciaire, une clarification publique et complète est requise sur la manière dont le crime a pu se produire. Il faut également examiner dans quelle mesure les réseaux de déni du corona et les mouvances d’extrême droite violemment antisémites ont été impliqués dans la radicalisation de l’assassin.
La seule leçon importante à retenir de cette histoire est que de tous temps, l’antisémitisme était un révélateur de la connerie, et que cette fois, c’était pire que d’habitude…..
Où va se nicher la connerie criminelle
Donc, un complotiste non-juif se suiciderait et tuerait sa famille par antisémitisme?
L’article est incompréhensible.Etait-il nécessaire de le reproduire?
La phrase de conclusion, réduisant l’antisémitisme à de la « connerie »(pourquoi ce mot grossier?)est bien simplificateur, s’agissant d’un phénomène bien complexe.