Israël a l’intention de privatiser entièrement son service postal public en combinant une offre d’actions à Tel Aviv et d’autres mesures, y compris une éventuelle vente à une entité privée.
Le ministre des communications, Yoaz Hendel, a déclaré que 40 % des actions d’Israel Post Co seront vendues dans le cadre d’une première offre publique en bourse et que le reste des actions détenues par l’État seront vendues par le biais d’un placement privé, d’une introduction en bourse ou d’une combinaison des deux. Le ministre israélien des finances a accepté ce schéma, mais aucun calendrier n’a été annoncé.
Après des années de mauvais résultats, la poste israélienne entreprend une réorganisation majeure, comprenant le changement d’un certain nombre de centres de distribution et la réduction du personnel. Le gouvernement a déclaré qu’il espérait que le transfert d’une partie de l’entreprise au secteur privé permettrait d’améliorer encore les opérations.
Hendel a déclaré qu’elle avait proposé des réformes visant notamment à réduire la réglementation, à étendre la concurrence dans le secteur du courrier, à accélérer la transition vers le numérique, à modifier la manière dont les prix sont contrôlés et à augmenter les amendes pour les infractions aux dispositions relatives aux licences.
« Le marché des lettres est en déclin alors que celui des colis est en croissance », a-t-il déclaré. « Il est temps que le service postal subisse un changement. » Il a déclaré que la seule solution à long terme aux problèmes structurels du service postal était de le privatiser complètement.
Le plan de privatisation partielle de 2018, qui prévoit la vente de 20% à un investisseur stratégique et une introduction en bourse ultérieure de 20%, n’est pas suffisant, selon le ministère. Tant que l’État aura le contrôle, il devra injecter des centaines de millions de shekels toutes les quelques années, a-t-il ajouté.
Au cours du premier semestre 2021, Israël Post a enregistré une perte de 64 millions de shekels (21 millions de dollars), contre une perte de 163 millions un an plus tôt. En 2020, elle perd 643 millions de shekels – en partie à cause d’une charge exceptionnelle – contre un bénéfice de 29 millions de shekels en 2019.