Cette semaine il y a sur les chaines accessibles à tous, un joli choix de documentaires sur des sujets juifs, et mon préféré que je regarderai sans faute est sur Public Sénat.
Mon Vieux, par Elie Semoun, Public Sénat
« Mon Vieux » est un road-documentaire vif, une course poursuite pleine de tendresse où les souvenirs se noient dans la maladie d’Alzheimer. La relation complice et pleine de rires d’Elie et Paul Semoun illustre une autre facette de cette terrible maladie. Celle des aidants.
Ceux qui doivent se battre pour communiquer, ceux qui tentent de mettre un pied dans l’univers surréel du malade, pour garder le lien, pour avoir des réponses avant la disparition. Car au-delà de la difficulté du quotidien, la maladie va réveiller certains secrets de famille…
Les enfants de la chance, de Malik Chibane, Gulli
Juillet 1942. Emmené à l’hôpital de Garches pour une jambe cassée, Maurice Gutman, 12 ans, évite de justesse la rafle qui va emporter sa famille. À l’hôpital, le docteur Daviel lui diagnostique une tuberculose et lui impose un long traitement. Et si cela n’était qu’une ruse pour éviter à Maurice d’être déporté ?
Avec Matteo Perez, Philippe Torreton.
Bernard Natan, le fantôme de la rue Francoeur, tv5monde
En 1929, Bernard Natan reprend Pathé, modernise l’industrie cinématographique et produit des films. Attaqué continuellement par la presse, il devient le juif le plus haï de France. Ruiné, déchu de sa nationalité française par Vichy, il meurt à Auschwitz en 1942. Retour sur l’«affaire Dreyfus» du cinéma d’avant-guerre.
Arthur Rubinstein – Le concert d’adieu, arte
Immense interprète de Chopin, le pianiste Arthur Rubinstein a fait ses adieux à la scène en 1975, accompagné de l’Orchestre symphonique de Londres. Retour sur cet émouvant testament musical.
En avril 1975, dans la salle londonienne de Fairfield Halls, une page de l’histoire de la musique se tourne : à l’âge canonique de 88 ans, Arthur Rubinstein, véritable légende vivante, se produit pour la dernière fois sur scène, accompagné de l’Orchestre symphonique de Londres. Le pianiste polonais naturalisé américain aux six décennies de carrière et à la popularité inégalée, qui a eu l’occasion de tutoyer des géants comme Rachmaninov ou Stravinski, choisit d’exécuter lors de ce concert d’adieu le « Concerto pour piano n° 2 » de Frédéric Chopin, une œuvre qui l’aura accompagné sa vie durant.
Pour évoquer ce testament musical, ainsi que le riche parcours et la personnalité attachante de l’un des plus grands pianistes romantiques du XXe siècle, ce documentaire émaillé d’émouvantes archives donne la parole à celles et ceux qui ont croisé la route d’Arthur Rubinstein, disparu en 1982 : Daniel Barenboim, qui le côtoya dès l’adolescence, mais aussi sa fille cadette Alina ou encore sa dernière compagne, Annabelle Weidenfeld.
Le dimanche 7 novembre à 18:55 – sur arte – puis en replay