Emmanuel Macron a inauguré le musée Dreyfus

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Emmanuel Macron honore ce mardi 26 octobre 2021 les mémoires d’Émile Zola et de l’homme pour qui le célèbre auteur de « J’accuse » a trempé sa plume, le capitaine Alfred Dreyfus. En déplacement à Médan (Yvelines), le chef de l’État inaugure en effet le musée Dreyfus et célèbre la réouverture au public de la Maison Zola.

Le président de la République Emmanuel Macron a inauguré mardi 26 octobre à Medan, dans les Yvelines, le musée Dreyfus et célébré la réouverture au public de la Maison Zola, après dix ans de travaux de restauration. Le chef de l’État a salué les « combats pour la vérité, la justice et l’humanisme » que portait le célèbre écrivain et journaliste.

Ouverte au public dans les années 1980, la maison d’Émile Zola avait dû fermer ses portes en 2011, du fait de son mauvais état. Un crève-cœur pour les héritiers et les admirateurs de l’écrivain qui « chérissait tant » cette maison « où il fut sans doute le plus lui-même », défend le président de l’association Maison Zola – Musée Dreyfus, Louis Gautier, sur leur site.

Dreyfus et Zola, une mémoire commune

Le projet de rénovation de la maison de l’écrivain s’est accompagné de l’ambition d’ériger un musée Dreyfus, qui est désormais adjoint à la maison de l’écrivain. « Zola et Dreyfus, liés de leur vivant par une lutte sans concession pour la vérité et la justice, sont désormais célébrés, ensemble, dans ce lieu symbolique du croisement de leurs destins et des valeurs pour lesquelles ils se sont tant battus », écrit Louis Gautier.


Dans son célèbre « J’accuse », Émile Zola a permis de relancer la fameuse affaire Dreyfus au cours de laquelle ce capitaine de confession juive fut accusé à tort d’espionnage. Publié à la Une de L’Aurore, son texte marque à jamais l’histoire de la justice et de la presse en France. « Alfred Dreyfus, l’homme, celui qui ne plie ni devant ses juges ni devant l’injure, l’officier courageux et intègre, le citoyen trahi et calomnié qui, en résistant aux machinations, sauva les Français du déshonneur, lui n’avait droit à aucun mémorial pour honorer son combat », indique Louis Gautier.

 

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« Avec ce musée, cher président, vous avez réparé une nouvelle injustice parce que c’est le premier musée qui sera non seulement consacré à l’affaire, mais aussi à la vie, à la carrière, à ses combats, à cette période la république et de notre nation, » lui a d’ailleurs adressé Emmanuel Macron .

« Merci de continuer à faire vivre Zola, son œuvre et ce qu’il a apporté et continue d’apporter à la langue et la littérature française, mais aussi ses combats, dont celui de Dreyfus et en même temps de continuer à réparer cette injustice si longue en inculquant ce sens de l’humanisme, de la justice et de la vérité », a poursuivi le président.

Les héritiers aux premières loges

Martine Le Blond-Zola, l’arrière-petite-fille du célèbre écrivain, sera aux premières loges pour assister à l’inauguration présidée par le chef de l’État.


« Zola, je considère qu’il représente le symbole de la justice et du respect de la vérité, celui de la lutte contre les inégalités et les discriminations », avait déclaré Martine Le Blond-Zola en septembre dans l’Édition du Soir. « Il a dénoncé les iniquités sociales et toutes les formes de souffrances. Il est synonyme d’humanisme et d’engagement. Je l’ai toujours admiré. C’est un peu mon héros ».

Un sentiment certainement partagé bien au-delà du cercle familial.

1 Comment

  1. c’est vraiment, que rien n’a plus aucun sens, quand un individu comme le nommé Macron vient s’abriter derrière… J’Accuse!

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