Eric Zemmour, ce millionnaire qui s’adonne à l’optimisation fiscale

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Candidat sans l’être à la présidentielle de 2022, l’éditorialiste maurrassien profite surtout de sa non-campagne pour vendre des livres, qui lui rapportent comme jamais. «Libération» a enquêté sur son rapport à l’argent.

Autant le journaliste polémiste pouvait profiter de la tribune offerte par ses émissions de télé et ses chroniques dans le Figaro pour promouvoir ses livres, autant l’éditorialiste-candidat à la présidentielle devra, s’il se déclare, lancer la chasse aux voix en faisant campagne – et cela coûte cher, très cher. Il lui faudra de l’argent, beaucoup d’argent, pour financer ses déplacements, payer des équipes de collaborateurs, régler le prix des affiches, des meetings et de tout le matériel de campagne. Voilà l’équation la plus complexe à résoudre pour un candidat se rêvant en Trump et se coltinant tout seul l’élection suprême, démuni des capacités financières et logistiques d’un mouvement politique solide.

L’ancien chroniqueur de CNews partage bien avec l’ancien président américain quelques points communs, à commencer par l’intérêt médiatique qu’il suscite. Mais derrière ses intentions de façade, son organisation aux petits pieds, tournée exclusivement vers la vente de ses livres et son enrichissement personnel, montre un Zemmour qui n’a – pour l’instant – pas les moyens de ses ambitions, malgré des réseaux solides à l’extrême droite. Derrière le candidat «antisystème» se cache en fait un parvenu qui rêve de fréquenter les puissants, un mondain qui fricote avec des banquiers d’affaires, un «patriote» millionnaire qui s’adonne à l’optimisation fiscale.

Sur le papier, le dispositif zemmourien n’est pourtant pas loin d’être prêt. Un «parti» existe : L’Association des amis d’Eric Zemmour, dont Antoine Diers, un jeune loup encore inconnu, porte la bonne parole sur tous les écrans de télé. Créé par une poignée de fans du polémiste, il dispose depuis le 30 avril 2021 d’une association de financement, agréée le 31 mai par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Conséquence de cet agrément : la structure est habilitée à collecter des fonds en jouant le rôle d’un mandataire financier pour le compte du mouvement. Depuis le 1er juillet 2021, cette association de financement a la capacité de recevoir les dons de personnes physiques, à emprunter pour le compte de la campagne éventuelle, à payer des dépenses.

Préparer le terrain en déposant les chèques qui arrivent

Qu’elle ait été créée ou pas par des initiatives individuelles, comme l’entend l’entourage de Zemmour, cette structure, domiciliée chez un jeune entrepreneur du Xe arrondissement de Paris, ancien stagiaire chez Rothschild, jouera à plein le rôle d’un parti politique soutenant son candidat – si jamais, bien entendu, Eric Zemmour décide de sortir un jour du bois. Et s’il revêt l’habit du prétendant à l’Elysée, il lui faudra désigner son propre mandataire ou sa propre association de financement. Le parti sera alors en mesure de lui remettre les sommes collectées jusqu’à présent. Pour le moment, elle s’occupe donc de préparer le terrain en déposant les chèques qui arrivent, quelques dizaines ou centaines d’euros à chaque fois, parfois quelques milliers, sur le compte bancaire ouvert par l’association. «Les Français sont généreux», assure Antoine Diers, selon lequel «beaucoup de petits chèques» arrivent, permettant ainsi à l’association de se payer des locaux rue Jean Goujon, dans le Triangle d’or parisien. Mais pas question pour le porte-parole de préciser le nombre de dons ni le montant total déjà récolté. «On a commencé à recevoir des chèques de 7 500 euros, plusieurs par jour», affirme-t-il encore en cultivant le même flou, expliquant qu’il s’agit à ce stade «d’une stratégie d’accueil» des premiers soutiens financiers plutôt que d’une «stratégie agressive».

Il faudra néanmoins tenter, le temps venu de mettre sur pied une campagne de levée de fonds digne de ce nom. L’association pourra compter sur des entrepreneurs «amis» du polémiste, habitués à ce genre d’opérations, et qui font déjà partie du dispositif. C’est le cas par exemple de Philippe Milliau, le président de la chaîne de «réinformation» TV Libertés. Cet ancien du Grece, un think tank d’extrême droite, est pour l’instant chargé par les équipes de Zemmour de «structurer» sa campagne en Bretagne et dans les Pays de la Loire : trouver des responsables locaux. Mais il est surtout un spécialiste de la levée de fonds, technique qu’il a rodée quand il était au Bloc identitaire. Pour situer ses méthodes : à une époque, l’homme travaillait main dans la main avec un certain Tristan Mordrelle, ancien du Grece lui aussi, et spécialiste des campagnes de mailing. Fils d’un autonomiste breton ayant collaboré avec les nazis, il était alors considéré comme l’un des meilleurs prestataires du marché : il avait en magasin une base énorme de sympathisants de la «droite hors les murs» à qui envoyer les requêtes en financement.

Les gros donateurs ne se bousculent pas

Pourtant, ils ont beau être quelques-uns comme cela à s’affairer, bébés start-uppers, jeunes fonctionnaires territoriaux ou petits élus municipaux dans quelques moyennes localités un peu partout, la désorganisation régnait jusqu’à ces dernières semaines. D’anciens élus RN ayant vu l’aventure de près, et qui en sont revenus depuis, ont qualifié tout cela de «gazeux». Des gens motivés et bourgeois, mais sans aucune expérience politique, qui verrouillent tout depuis Paris pour cacher les manques, et en réalité tâtonnent, même pour trouver des parrainages pour la candidature de leur prophète.

Un préfet à la retraite, Gilbert Payet, ex-conseiller de Jean-Pierre Raffarin à Matignon, est désormais censé chapeauter le juridique et le financier de la (future ?) campagne. Cela n’a pas empêché une première défection, et de taille, dans l’équipe chargée des finances : celle du président de l’association de financement. Ancien de la Manif pour tous, ex-FN, Ambroise Savatier va se «mettre en retrait de toute activité politique». Il «quitte» la structure, sans daigner expliquer ses raisons, évoquant un «manque de disponibilité, et un nouveau projet professionnel». Ces derniers jours, il était toujours inscrit à la CNCCFP comme représentant légal, mais un nouveau venu «plus capé techniquement» devrait bientôt être désigné.

Symptôme d’une dynamique financière qui brasse du vent ? Pour arriver au niveau d’un Emmanuel Macron qui, entre avril 2016 et décembre 2017, a réussi à accumuler près de 100 000 dons pour la somme de 16 millions d’euros, il en faudra des appels à la générosité, des petits chèques et des repas destinés à draguer d’éventuels donateurs : des chefs d’entreprise, des notables ou des retraités ayant la surface suffisante pour sortir le carnet de chèques à hauteur de 7 500 euros par personne et par an pour le parti ou des promesses de dons (pas plus de 4 600 euros par personne pour le candidat si candidat il y a un jour).

De discrètes négociations seraient en cours avec d’éventuels riches sponsors susceptibles de prêter de grosses sommes ou de se porter caution bancaire : Sarah Knafo, la magistrate détachée de la Cour des comptes dotée d’un beau carnet d’adresses, une proche qui fait office de bras droit et s’est retrouvée avec Zemmour en une de Paris Match, coordonnerait des rencontres opérationnelles. Quelques noms prêts à y aller ont été divulgués, souvent par elle et à l’insu des intéressés, mais les gros donateurs ne se bousculent pas – à ce stade – au portillon. D’ailleurs, Eric Zemmour n’a reçu le soutien d’aucun politique d’envergure. Peut-être parce que l’idée de voir son nom publié dans la presse comme proche du «polémiste» condamné pour incitation à la haine raciale représente un risque d’image.

«Zemmour, depuis deux ans, passe sa vie à déjeuner avec des gens»

Pourtant, l’ancien journaliste a commencé il y a bien longtemps son travail de démarchage, lors de déjeuners dans des restaurants haut-de-gamme. Au printemps 2019, Eric Zemmour multipliait ainsi les rencontres, notamment au très select Travellers club, sur les Champs-Elysées, où il a été invité au moins une fois. L’auteur à succès donnait à son tour des rendez-vous dans les salons du Cercle de l’Union interalliée, au 33, rue du Faubourg Saint-Honoré, juste à côté de l’Elysée. Il a bénéficié pendant plusieurs mois d’un accès privilégié à ce club, l’un des plus chics de Paris, pour y avoir donné une conférence, fin 2017. Le temps que sa candidature d’entrée soit étudiée par la direction, et finalement rejetée.

A ces occasions, Zemmour s’est montré en compagnie d’hommes qui pèsent et le poussent à se lancer en politique. Ce fut le cas en avril 2019, lors d’une rencontre avec le consultant en économie Bruno Alomar, et Sébastien Cochard, polytechnicien, ancien du Trésor, ex-banquier de BNP Paribas, désormais exilé à Riyad où il bosse pour la Banque centrale saoudienne – il a été candidat FN aux législatives 2017 dans la 11e circo des Français de l’étranger. Etait présent aussi Thomas Lambert, associé gérant chez Lazard. Un gros poisson : il est membre dirigeant de la section de conseil aux gouvernements de la célèbre banque d’affaires, qui fût un temps pilotée par Matthieu Pigasse. Diplômé de l’ENA comme Alomar, Lambert, aujourd’hui 46 ans, a commencé sa carrière au Trésor, avant de prendre la direction adjointe du cabinet de Bruno Le Maire, en 2009, alors secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. Quel rôle va jouer Lazard dans l’éventuelle future campagne de Zemmour ? Aucun. L’établissement dit ceci : «Ce rendez-vous unique et privé ne s’est pas fait à l’initiative de M. Lambert et n’engage en rien Lazard.» Et une source, raconte cela : «Zemmour, depuis deux ans, passe sa vie à déjeuner avec des gens. Il a raté deux fois l’ENA, et il est fasciné par notre univers. Il le fait pour se rendre important, se faire mousser.»

Ils se comptent donc sur les doigts d’une main ceux dont les noms se confirment comme éventuels donateurs ou prêteurs. Ainsi, le cofondateur du magazine très à droite l’Incorrect, Laurent Meeschaert, qui a participé au financement de la campagne de Marion Maréchal aux régionales de 2015, assure à Libération qu’il soutiendra Eric Zemmour si celui-ci se déclare. Il le lui a dit. «Je n’ai pas encore décidé s’il s’agira d’un don de quelques milliers d’euros ou d’un prêt plus important», précise celui qui voit en ce candidat putatif l’homme de la «synthèse» de toutes les droites. Celui qui est devenu riche en revendant ses parts dans la banque familiale belge, dispose aussi d’un sérieux carnet d’adresses de familles catholiques fortunées, pas effrayées par l’idée de prêter pour une campagne aux accents radicaux.

Il y a aussi Charles Gave, un richissime financier d’extrême droite de 78 ans dont la fortune a principalement été constituée hors de France et dans les paradis fiscaux. Ce dernier a signé un prêt de 300 000 euros le 21 septembre à la (future ?) campagne, a claironné l’équipe. Le Point s’en est fait immédiatement l’écho, sans souligner qu’il s’agit d’une somme modeste compte tenu de la surface financière de l’intéressé. Coïncidence ou pas, ses comptes au Crédit du Nord ont ensuite été clôturés par la banque, désormais filiale de Société générale, et ses cartes bancaires désactivées. L’intéressé n’a pas répondu à Libération, mais l’avocat de Zemmour, Olivier Pardo, nous confirme la fermeture des comptes – sans pour autant en expliquer le contexte. Au Crédit du Nord, on assure que les «décisions de clôture de compte respectent le cadre réglementaire et légal», et ne sont «jamais prises sur la base de considérations d’ordre politique». Seule obligation de la banque : respecter un préavis de deux mois avant de fermer définitivement le compte d’un client ; elle n’a, grâce à la loi, aucune justification à donner.

«Au total, Zemmour conserve environ 8 à 10 euros net par livre»

La tirelire de l’éventuelle future campagne ne pèse, en tout cas à ce stade, pas bien lourd. Et pour remplir son cochonnet, les 300 000 euros de Charles Gave ne suffiront pas. Eric Zemmour n’a – à date – qu’une seule source importante de fonds : son propre patrimoine, et notamment les revenus tirés du livre qu’il vient de publier. L’éditorialiste maurrassien, qui n’a pas répondu à nos sollicitations, compte vendre des tombereaux de son La France n’a pas dit son dernier mot et cela a bien commencé : après trois semaines de mise en place, 189 376 exemplaires ont déjà été achetés. Plus de 200 000, si l’on prend en compte les précommandes en ligne. L’ouvrage s’écoule comme des petits pains, pour le plus grand bénéfice de son auteur.

Car après le divorce avec Albin Michel, son éditeur depuis 2012, dont le règlement est en cours (la maison de la rue Huyghens, qui a néanmoins accepté que son ex-auteur conserve l’à-valoir de 30 000 euros versé pour le livre qu’elle n’éditera pas, est assignée par Zemmour pour «rupture abusive» et «préjudice»), Eric Zemmour a décidé de s’autoéditer ; il a pour cela modifié les statuts de sa société, Rubempré, qui perçoit en son nom ses droits d’auteur et ses divers revenus depuis 2012. Conséquence : une fois réglés les libraires (environ 40 % du prix hors taxes), les coûts de diffusion-distribution (10 %) et d’impression (5 %), il pourra conserver la part de l’éditeur (30 %) ainsi que les droits qu’il aurait touchés en tant qu’auteur, quelque 15 %. Aubaine financière : il triple ainsi les revenus nets versés à Rubempré. Merci Albin Michel !

«Au total, Zemmour conserve environ 8 à 10 euros net par livre», confirme un patron de maison d’édition qui a sorti la calculette. Soit 800 000 à 1 million d’euros pour 100 000 ventes. A côté de beaux salaires pour ses chroniques au Figaro (il y est désormais en congé sans solde) ou émoluments perçus à CNews ou RTL (jusqu’en 2019), soit un total d’au moins 20 000 euros par mois, ce sont évidemment les livres qui lui ont permis de se constituer un important patrimoine financier. Depuis qu’il publie, au mitan des années 1990, Zemmour a écoulé plus d’un million d’ouvrages. Hormis trois romans aux scores modestes, il est l’auteur d’une longue série d’essais qui ont fait mouche : après une poignée de documents politiques classiques, le trublion de la précampagne présidentielle a trempé sa plume dans l’encre de la polémique xénophobe et misogyne, et les résultats ne se sont pas fait attendre.

Programme de construction de studios dans une résidence étudiante

Après Mélancolie française (Fayard /Denoël), son premier gros succès (82 777 exemplaires vendus, plus 32 367 en poche) suivront des ouvrages à gros tirages et fortes ventes, dont le best-seller le Suicide français (477 000 exemplaires), tous publiés par Albin Michel. L’éditeur a vendu à lui seul, en incluant quelque 10 % de ventes à l’export, environ 800 000 livres d’Eric Zemmour. En comptant environ 3 euros nets gagnés par livre depuis qu’il est devenu un auteur de best-sellers, le calcul est simple : avant la sortie de son dernier ouvrage, Eric Zemmour a empoché quelque 2,7 millions d’euros – avant impôts – grâce aux cashs machines précédentes…

Cette aisance financière permet au candidat putatif de retarder le moment d’une éventuelle déclaration de candidature – il est capable de louer une salle pour une conférence sur ses propres deniers, comme à Nice, mi-septembre. Zemmour a ainsi les moyens de se payer une sécurité privée assurée par le groupe Ultreïa, en sus de la protection assurée par les officiers du SDLP du ministère de l’Intérieur – il fait régulièrement l’objet de menaces. Il s’agit de «frais de promotion» de son livre, précise le porte-parole des Amis d’Eric Zemmour. Mais l’éventuel candidat est-il prêt à investir plusieurs de ses propres millions dans une campagne présidentielle ? A voir.

La PME Zemmour, en tout cas, fonctionne telle une machine bien huilée grâce à Rubempré (dont il est gérant actionnaire majoritaire, à raison de 225 parts pour lui contre 25 pour sa femme, l’avocate Mylène Chichportich). Après avoir perçu ses droits d’auteur, la société, c’est-à-dire le couple Zemmour, redistribue ou pas au prolifique auteur, chaque année, tout ou partie des bénéfices engrangés, sous forme de salaires ou de dividendes, selon une optimisation fiscale légale mais millimétrée. Rubempré a choisi de payer l’impôt sur les sociétés – la loi lui permet de choisir entre ce régime ou celui de l’impôt sur le revenu. Résultat, la structure est fiscalisée à 15 % pour les premiers 38 000 euros touchés, et 28 % au-delà : un taux bien plus doux que celui frappant les gros revenus. Eric Zemmour se contente donc de déclarer sur sa feuille d’impôts classique ce qu’il perçoit chaque année de sa société et allège ainsi largement son avis d’imposition. «Il paie sur ses besoins et non sur ses résultats», décrypte un fiscaliste. La somme des deux impôts payés est plus avantageuse que si l’ensemble des droits et salaires étaient soumis à l’impôt sur le revenu.

S’il détient en indivision, avec sa femme, leur appartement du VIIIe arrondissement parisien, Eric Zemmour n’a semble-t-il jamais investi dans une résidence secondaire. Depuis des années, il part invariablement en vacances aux mêmes endroits : l’été au château de Valmer, un hôtel de luxe cinq étoiles, à Saint-Tropez, l’hiver au Club Med des Boucaniers, en Martinique. Ah si : en 2001, notre homme avait signé pour investir dans un programme de construction de studios dans une résidence étudiante à Montpellier, sept appartements acquis sur plans en défiscalisation, un programme réservé aux gros contribuables tricoté par le cabinet Guinot. L’investissement prévu du couple frôlait les 500 000 euros. La société Zemmour Patrimoine est alors créée, un prêt bancaire débloqué, mais celui qui est alors journaliste du Figaro revient, plusieurs mois après, demander que le contrat soit déchiré. Sa femme lui aurait conseillé de sortir de ce programme mal ficelé qui conduira plus tard plusieurs dizaines d’investisseurs devant la justice, après que Bercy a refusé la défiscalisation promise. Résultat, l’artisan du montage s’était écrasé devant Zemmour et en a été pour sa poche de quelques dizaines de milliers d’euros. A l’époque, Madame Zemmour avait été de bon conseil. Aujourd’hui, quelle est la prédiction de l’oracle ?

Laurent Léger et Tristan Berteloot

Source liberation

4 Comments

  1. Vous êtes primaires , pathétiques, saupoudrés d’anti sémitisme puant…
    Un article qui a des relents de 1933 avec « les juifs et l’argent » …
    À gerber 🤮

  2. On ne peut faire un article plus antisémite. Honteux pour l’auteur et le site.Vous n’avez jamais lu les livres de EZ ni écouté ses interventions d’une richesse rare ! NUL

  3. Pour la première fois depuis que je lis votre livraison quotidienne, je constate de votre part un engagement résolument gauchiste ! la prose des auteurs, Laurent Léger et Tristan Berteloot est digne de ce que publie habituellement LIBERATION : Insultes, sous-entendus, mensonges habilement cachés dans des faits réels, déformation de la vérité, rien n’y manque.
    Je suis dégouté !
    Giacomo

  4. si c’est être… antisémite que de souscrire à cet article, comme l’affirment les zémorroïdes Pisano et boukobza : il ne nous reste plus qu’à revendiquer l’honneur d’être…  »’antisémites »’ !

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