Une semaine après la relaxe de l’imam de la mosquée d’Empalot, Mohamed Tataiat, le parquet de Toulouse a fait appel. Le religieux avait été jugé en juin dernier pour « provocation à la haine » après l’utilisation d’un hadith jugé antisémite.
Il y aura un second procès dans l’affaire du prêche controversé de l’imam de la mosquée d’Empalot. Lundi, le parquet de Toulouse a fait appel de la relaxe de Mohamed Tataiat, relaxé mardi dernier par les juges du tribunal judiciaire a indiqué à 20 Minutes Alix-Marie Cabot-Chaumeton, procureure de la République adjointe.
C’est elle, qui lors de l’audience de juin dernier, avait requis six mois de prison avec sursis à l’encontre du religieux, soulignant que ce dernier avait exhorté à la provocation à la haine raciale lors de son prêche prononcé fin 2017 devant près de 3.000 fidèles. Ce jour-là il avait utilisé vieux hadith, un texte qui dit : « Il y a un juif derrière moi, viens et tue-le ».
« Pas une volonté de provocation » selon les juges
Diffusé sur les réseaux sociaux, le prêche avait soulevé une vague d’indignation, notamment auprès de la communauté juive. Mais les juges ont estimé la semaine dernière qu’il n’y avait « pas une volonté de provocation » et « pas une pensée à connotation discriminante » chez l’imam. Une décision jugée équitable par les défenseurs de Mohamed Tataiat.
« C’est une décision forte qui rappelle le principe de laïcité et une non-immixtion de l’Etat dans le fait religieux », avait alors réagi son avocat, Jean Iglésis.
Oui bravo au Parquet qui fait son boulot en n’acceptant pas cette justice anti france et antisemite