Alors que la famille royale fait le deuil du prince Philip, un prétendu fils caché de Charles et Camilla fait parler de lui en Australie…
Une affaire dont se serait bien passée la famille royale britannique… Alors qu’elle tente de mettre en sourdine la rébellion des Sussex et les liens du prince Andrew avec le scandale Epstein, c’est au tour du prince Charles de se voir mêlé à une affaire de fils caché venue d’Australie. À l’origine de la polémique, un certain Dorante-Day, 55 ans, un homme né au Royaume-Uni en 1966 qui affirme être le fils de Charles et de Camilla, lorsque tous deux se fréquentaient avant leurs mariages respectifs, lui avec Diana, elle avec Andrew Parker Bowles. Dans une interview accordée au média australien 7news, il raconte qu’il a été adopté par une famille de Portsmouth et prétend que ses grands-parents adoptifs ont été employés par la Couronne, travaillant notamment comme jardinier et cuisinière dans les palais de la reine.
Voilà plusieurs années que Simon Dorante-Day tente de faire valoir ses droits, notamment via des actions en justice, qui n’ont pour l’instant pas abouti. Il n’entend pas renoncer et souhaite même contraindre Charles et Camilla à un test ADN. « Nous avons de nouvelles voies juridiques passionnantes que nous explorons pour faire éclater la vérité », explique-t-il à 7news. Avec l’aide de son épouse, cet ingénieur en électronique continue d’étayer son dossier avec des documents et des photos qui suggèrent des ressemblances avec ses supposés géniteurs et leurs familles – des photos publiées sur sa page Facebook qui font un certain buzz.
ADN royal ?
« Ma grand-mère, qui a travaillé pour la reine, m’a plusieurs fois affirmé que j’étais le fils de Camilla et de Charles », poursuit-il dans l’interview relayée par le Mirror, en précisant que la mort récente du prince Philip l’avait secoué. « Pour nous tous, c’est aussi le deuil d’une action manquée. J’aurais beaucoup apprécié l’opportunité de parler avec Philip, mais son ADN vivra à travers moi et mes enfants », affirme sans sourciller celui qui prétend avoir du sang Windsor dans les veines.
Faut-il croire à son histoire ? Comme on peut s’y attendre, la famille royale fait la sourde oreille et n’a jamais répondu à ses lettres et ses requêtes. Il faut dire que l’année de conception de Simon Dorante-Day a du mal à concorder avec l’histoire de Charles et Camilla : en 1965, le prince héritier a 17 ans et ne fréquente pas encore celle qui finira par devenir sa seconde épouse – en tout cas dans les versions connues. On lui connaît plutôt une amourette avec une brillante Chilienne, Lucia Santa Cruz, fille d’ambassadeur, quand il poursuivra ses études à Cambridge. Au même moment, Camilla sort déjà avec l’officier Andrew Parker Bowles et elle n’aurait croisé la route de Charles qu’au début des années 1970. Mais la chronique officieuse a peut-être connu quelques écarts non répertoriés…
En attendant, l’affaire de ce prétendu fils caché risque de s’enliser naturellement dans les méandres de l’Histoire et les procédures judiciaires… Ce qui n’empêchera pas Dorante-Day de donner régulièrement de ses nouvelles dans les médias et de se rappeler au bon souvenir du prince de Galles, futur roi d’Angleterre. Des cartes postales bien encombrantes au moment où Charles est appelé à prendre plus de responsabilité et de visibilité au sein du clan, après la mort du duc d’Édimbourg et en raison du grand âge de sa mère, Elizabeth II, qui vient de fêter ses 95 ans…