Une querelle de longue date entre deux factions dans l’une des yeshivas les plus prestigieuses d’Israël, a dégénéré mardi. La police a été appelée pour séparer les bagarreurs.
Ce n’est pas une bagarre dans ce qu’on aurait pu appeler « racaille land », ni une bagarre entre maffieux, non juste une lutte d’influence entre deux factions dans une yeshiva qui montre bien que la violence n’est pas toujours la ou on l’attend.
La dispute a commencé après les prières de lundi soir et est a dégénéré en violences physiques après les prières de mardi après-midi . Au moins deux personnes ont été hospitalisées au centre médical de Sheba après que des membres des deux factions de la Yeshiva de Ponevezh à Bnei Brak, connus sous le nom de «terroristes» et de «haineux», en soient venus aux coups.
Le rabbin Aryeh Leib Kahaneman, fils du doyen de la yeshiva, le rabbin Eliezer Kahaneman, était l’un de ceux qui avaient besoin de soins médicaux pour des blessures mineures. L’autre était un étudiant qui avait besoin d’un traitement après avoir été touché par du gaz poivré.
La yeshiva est au centre d’une lutte de pouvoir depuis de nombreuses années entre les deux factions du même secteur ultra-orthodoxe non hassidique lituanien. La yeshiva est constituée de deux « clans », chaque faction vivant dans des quartiers séparés mais étudiant et dînant ensemble.
Alors que les deux parties ont longtemps observé un statu quo sur la division des sièges dans la salle d’étude et les rôles attribués pendant les prières, les «haineux» les plus modérés étaient absents pendant la pandémie car ils observaient les réglementations sanitaires.
Le retour des «haineux» une fois les règlements levés la semaine dernière a conduit à des tensions avec les «terroristes» qui font partie de la faction la plus extrême de Jérusalem de la communauté ultra-orthodoxe lituanienne et qui avaient effectivement pris le contrôle de la yeshiva en l’absence de leur rivaux. Une fois les études reprises, la querelle sur l’attribution des places a refait surface et cette fois a dégénéré en violence physique après que les «terroristes» ont refusé de permettre aux «haters» de reprendre leur place.
La lutte pour le pouvoir à la yeshiva a commencé en 1999, lorsque son ancien doyen, le rabbin Avraham Kahaneman, est devenu incapable de s’acquitter de ses fonctions. Son fils le rabbin Eliezer Kahaneman et son gendre le rabbin Shmuel Markovitz ont alors chacun revendiqué la direction de la yeshiva, provoquant la scission.
Le conflit avait atteint un sommet en janvier 2015 lorsque 30 étudiants de la yeshiva sans précédent avaient été arrêtés, presque tous appartenant à la faction des «terroristes».
Les arrestations ont mis en lumière pour la première fois ce qui est devenu l’un des conflits les plus brutaux du secteur lituanien, la violence, le vandalisme et les incendies criminels étant utilisés alors que les deux parties se battent pour le contrôle.
Line Tubiana avec jpost
Et ces gens-là, quel que soit leur bord se disent religieux !!!