L’Autorité des antiquités d’Israël (IAA) a annoncé la découverte de deux sarcophages lors de travaux menés au Ramat Gan Safari Park, un parc animalier de Tel Aviv. Vieux de 1.800 ans, les coffres avaient déjà été exhumés il y a 25 ans avant d’être oubliés.
Les travaux de construction mènent parfois à des découvertes archéologiques inattendues. Dans la banlieue de Tel Aviv, deux sarcophages vieux de 1.800 ans viennent de ressortir de l’oubli. Selon l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA), ce sont des ouvriers qui ont réalisé la trouvaille dans le parc animalier de la ville de Ramat Gan.
C’est alors qu’ils creusaient le sol, en vue de la construction d’un nouveau complexe de la clinique vétérinaire du parc, que les coffres en pierre sont apparus. Etonnée, l’équipe a rapidement contacté les responsables du Ramat Gan Safari Park puis les autorités israéliennes compétentes.
« Les inspecteurs n’en ont pas cru leurs yeux. Ils ont été stupéfaits de voir de tels sarcophages dans le parc« , relate l’IAA dans un communiqué. Mais après un examen approfondi, les archéologues ont finalement confirmé l’authenticité et le caractère unique de la découverte.
Des sarcophages déjà exhumés il y a 25 ans
Unique, ou presque. L’enquête a révélé que ce n’était pas la première fois que ces trésors du passé sortent de terre. Il y a 25 ans, des travaux avaient déjà été menés pour construire un parking au sein du parc. Et ils avaient déjà permis d’exhumer les deux sarcophages. Sans que l’équipe ne réalise leur importance.
« Le maître d’oeuvre a dégagé deux structures en pierre et les a transportées dans une zone plus loin sans réaliser à quoi il avait affaire« , a expliqué Uzi Rothstein de la Theft Prevention Unit de l’IAA au Jerusalem Post. Peu à peu, les sarcophages ont été recouverts par la poussière, la végétation et sont retombés dans l’oubli. Jusqu’à la semaine dernière.
Les travaux de construction mènent parfois à des découvertes archéologiques inattendues. Dans la banlieue de Tel Aviv, deux sarcophages vieux de 1.800 ans viennent de ressortir de l’oubli. Selon l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA), ce sont des ouvriers qui ont réalisé la trouvaille dans le parc animalier de la ville de Ramat Gan.
C’est alors qu’ils creusaient le sol, en vue de la construction d’un nouveau complexe de la clinique vétérinaire du parc, que les coffres en pierre sont apparus. Etonnée, l’équipe a rapidement contacté les responsables du Ramat Gan Safari Park puis les autorités israéliennes compétentes.
« Les inspecteurs n’en ont pas cru leurs yeux. Ils ont été stupéfaits de voir de tels sarcophages dans le parc« , relate l’IAA dans un communiqué. Mais après un examen approfondi, les archéologues ont finalement confirmé l’authenticité et le caractère unique de la découverte.
Des sarcophages déjà exhumés il y a 25 ans
Unique, ou presque. L’enquête a révélé que ce n’était pas la première fois que ces trésors du passé sortent de terre. Il y a 25 ans, des travaux avaient déjà été menés pour construire un parking au sein du parc. Et ils avaient déjà permis d’exhumer les deux sarcophages. Sans que l’équipe ne réalise leur importance.
« Le maître d’oeuvre a dégagé deux structures en pierre et les a transportées dans une zone plus loin sans réaliser à quoi il avait affaire« , a expliqué Uzi Rothstein de la Theft Prevention Unit de l’IAA au Jerusalem Post. Peu à peu, les sarcophages ont été recouverts par la poussière, la végétation et sont retombés dans l’oubli. Jusqu’à la semaine dernière.
« Il est possible que les sarcophages soient connectés à la cité antique, il est possible qu’ils ne le soient pas. De façon générale, c’est très rare de trouver des sarcophages, en particulier sur leur site original« , a souligné Uzi Rothstein. Leurs décorations livrent cependant quelques informations sur leurs propriétaires.
Deux défunts apparentés
Les spécialistes suggèrent que les coffres seraient inspirés des précieux sarcophages fabriqués durant l’Antiquité avec du marbre blanc de l’île turc de Marmara. Leurs parois arborent des disques ornementaux, des symboles autrefois utilisés pour protéger et accompagner l’âme du défunt durant son voyage vers l’au-delà.
Y figurent aussi des guirlandes de fleurs, des ornements récurrents sur les sépultures de la période hellénistique, ainsi que des formes ovales vides. Les archéologues pensent qu’elles devaient initialement être remplies de motifs tels que des grappes de raisin mais que, pour une raison inconnue, peut-être une mort prématurée, le travail n’a jamais été achevé.
Quoi qu’il en soit, ces décorations suggèrent que les défunts étaient de statut social élevé et qu’ils étaient sans doute apparentés. « Ce sont deux sarcophages assortis, décorés de façon identique […] Ils ont probablement été sculptés pour un mari et sa femme« , a avancé Uzi Rothstein.
Une chose est sure : les défunts ne s’imaginaient probablement pas reposer un jour aux côtés de girafes, d’éléphants et d’une nurserie pour oiseaux, a plaisanté l’IAA dans son communiqué. Pour l’heure, on ignore si les coffres recèlent encore des restes humains. Ils ont été transportés en lieu sûr afin d’être étudiés plus en détails.