Islamo-gauchisme : Madame Frédérique Vidal, ne cédez pas à ces 600 complices de l’idéologie du racialisme qui mine l’université française ! L’édito de Michel Taube.
Les 600 universitaires et chercheurs qui ont pétitionné dans Le Monde pour demander la démission de la ministre se comportent d’abord en corporation qui ne supporte pas que l’on puisse s’intéresser à l’usage qu’elle fait des fonds publics. Cela rappelle la magistrature qui ne veut avoir de compte à rendre à personne, même lorsqu’elle s’érige en pouvoir politique. Les 600 pétitionnaires reviennent aussi à la charge en dénonçant l’abandon des étudiants par la ministre durant la crise du Covid, comme si ces deux problèmes avaient le moindre rapport entre eux. Nous avons toujours pensé que le problème de l’université était qu’elle est dimensionnée en fonction du nombre d’étudiants en première année d’études, la plupart d’entre eux n’obtenant aucun diplôme leur garantissant un emploi. En cessant d’offrir le bac à tous (moins de 40 % en Allemagne ou en Suisse), au bénéfice de l’apprentissage, on règlerait l’essentiel des problèmes de l’université et une partie de celui du chômage. Mais cela n’intéresse pas nos 600 pétitionnaires. Ils préfèrent continuer à enseigner des matières inutiles à des étudiants qu’ils conduisent vers Pôle Emploi. Si l’on valorisait les études professionnelles autant que l’enseignement général, la France se porterait bien mieux.
Le terme d’islamo-gauchiste, pertinemment débusqué par Pierre-André Taguieff dès le début des années 2000 et qui donne une grand interview à Marianne, serait d’extrême droite ? Frédéric Vidal, Jean-Michel Blanquer, Emmanuel Macron ou Xavier Bertrand seraient d’extrême droite ? Nous serions d’extrême droite, alors que nous ne cessons de la combattre ? Ce seraient les Français, qui dans leur immense majorité dénoncent l’évidence incontestable de l’islamo gauchisme, l’alliance entre l’extrême gauche et l’islam radical, qui seraient d’extrême droite ? Ces analogies, ces accusations, ces procédés sont indignes de chercheurs ou d’universitaires. Affligeante naïveté ou choix délibéré de se ranger du côté des ennemis de la liberté et des Lumières ? Ce sont bien ces 600 pétitionnaires qui sont les suppôts tant de l’islam radical que de l’extrême droite, en niant une indubitable réalité.
L’islamo gauchisme est-il une science ? En tout cas, son étude entre dans les sciences humaines et politiques. Il devrait donc être étudié à l’université, particulièrement à Sciences Po., tout comme le nazisme et le stalinisme, au lieu d’être nié.
La réalité est que l’université française est dominée depuis des lustres par des intellectuels gauchistes qui ont trouvé dans la montée de l’islam politique un nouveau terrain de jeu pour justifier leur pensée socialisante : le racialisme poussé à l’extrême est devenu la nouvelle idéologie dominante dans l’université française. Leur cible : l’homme, le blanc, le capitaliste, les trois en un.
La pétition des 600 illustre aussi le décalage entre une certaine élite (et non pas l’élite) et le peuple. C’est ce décalage qui fait le lit des populistes de toutes obédiences, en particulier de l’extrême droite. Elle avait conduit Donald Trump à la Maison-Blanche, et pourrait l’y reconduire dans quatre ans. Elle pourrait aussi ouvrir la voie à Marine Le Pen, alors que le Rassemblement national draine dans son sillage une véritable fachosphère plus nauséabonde encore que l’aile droite des Républicains américains, car ultime déjection du régime de Vichy.
Mais aujourd’hui, les collabos, ce sont bien ceux qui considèrent que résister à l’islam politique est du racisme, de l’islamophobie, comme ils disent. Dans la plupart des pays musulmans, les gouvernants tentent d’endiguer sa montée, parfois sans aucun ménagement (Égypte, Émirats arabes unis, Mali, ou même Arabie saoudite qui en est pourtant le berceau). Et quand ce ne sont pas les gouvernants, c’est le peuple, en particulier la jeunesse, qui exprime son ras le bol de la dictature des barbus (Turquie, Iran, Palestine…)
En France, trop d’artistes, d’intellectuels, d’universitaires, de politiques, font leurs les revendications et les pleurnicheries de ceux qui veulent vivre selon les règles de la charia. Nous ne sommes pas d’extrême droite ! C’est vous qui l’êtes en servant ses intérêts et son dessein !
Michel Taube