Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a publié une fatwa déclarant que les femmes, dans les dessins animés, doivent être représentées avec un hijab.
Khamenei aurait répondu à une question posée par un utilisateur de Telegram, demandant si l’observation du hijab est nécessaire pour les personnages des dessins animées. Il n’a pas été précisé à travers quel forum la question a été présentée à l’ayatollah.
« Bien que le port du hijab dans une telle situation hypothétique ne soit pas nécessaire en soi, l’observation du hijab dans l’animation est nécessaire en raison des conséquences de ne pas porter le hijab », a rapporté IranWire. En d’autres termes, l’artiste est libre d’imaginer des femmes sans hijab mais il ne peut pas les présenter aux spectateurs.
#Iran‘s Supreme Leader issues new fatwa stating women in animations must wear hijab.
FULL STORY: https://t.co/tCicXLRaVJ #censorship pic.twitter.com/i0bFPMX1qN
— IranWire (@IranWireEnglish) February 22, 2021
On savait déjà que les dirigeants iraniens sont de grands malades, mais là, ils ont dépassé les limites du ridicule. Et c’est avec ce gouvernement de tarés, que l’Europe et les Etats Unis veulent reprendre des négociations sérieuses… Mais que fait donc la CPI?
Depuis la révolution islamique en Iran, il y a 40 ans, les femmes ont été obligées de se couvrir les cheveux par pudeur. Les contrevenantes sont publiquement réprimandées, condamnées à une amende ou arrêtées. Elles sont également harcelées et visées par la «police des mœurs» iranienne, également connue sous le nom de «Gasht-e Ershad».
Dans de nombreux centres commerciaux de Téhéran, il existe même des instructions supplémentaires pour que les femmes employées dans les magasins portent un maghnaeh (cagoule noire) au lieu d’un simple hijab, sous peine de fermeture du commerce. Bien qu’il n’y ait pas de lois expressément écrites obligeant les femmes à porter le hijab en Iran, à la suite de la révolution islamique de 1979, le gouvernement et les autorités religieuses ont établi leurs propres normes vestimentaires pour l’ensemble du public, avec de nombreuses restrictions visant les femmes en particulier.
Finalement, l’incorporation des hijabs obligatoires est devenue loi partout. Les lieux de travail étaient obligés de suspendre des pancartes disant « pas d’entrée sans hijab » et ceux qui ont défié les codes obligatoires ont été condamnés à la détention, à des amendes et même à des coups de fouet dans les années 80 et 90. Aujourd’hui, ces peines sont remplacées par de lourdes peines de prison, comme l’année dernière, quand trois femmes iraniennes ont été condamnées par le tribunal révolutionnaire iranien à des peines de prison d’au moins 16 ans chacune pour avoir désobéi au code vestimentaire islamique du pays. Les exigences du code vestimentaire en République islamique exigent que les femmes portent un foulard ainsi que des vêtements longs couvrant au minimum le torse et les jambes.
Allez-y, faites appliquer vos lois insensées sur les dessins animés, qu’on se marre un peu!!!
Line Tubiana avec jpost