La communauté Israélite de Genève (CIG) et l’ECUJE (Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe à Paris), avec le soutien de l’Ambassade d’Israël à Berne, vous invitent à une rencontre en ligne exceptionnelle avec l’écrivain israélien David Grossman.
Il répondra aux questions d’Esther Leneman, avec l’interprétation simultanée de Michel Zlotowski, le 9 Février 2021 à 19h (fr), en direct via Zoom et la page Facebook de l’ECUJE.
La dernière fois que David Grossman s’était glissé dans la peau d’une femme, son roman « Une femme fuyant l’annonce » a été récompensé par le prix Médicis étranger. Pour « La Vie joue avec moi » (traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche, Seuil), il reprend l’exercice à la puissance 3.
Elles sont trois. Vera, la grand-mère, militante communiste dans la Yougoslavie de Tito, où elle a purgé trois ans de travaux forcés pour avoir refusé de trahir son mari, et qui a refait sa vie au kibboutz. Nina, la mère, abandonnée à l’âge de 6 ans et demi et qui n’a jamais pardonné. Enfin, il y a Guili, la fille, narratrice de ce roman des origines – tableau minutieux d’un drame qui empoisonne tous ceux qu’il touche, de génération en génération.
Né à Jérusalem en 1954, David Grossman est l’auteur de douze romans abondamment primés : notamment le prix Médicis étranger (France 2011), le Man Booker International Prize (Royaume-Uni 2017) et le prix d’Israël (2018).
Traduit en plus de 30 langues, essayiste engagé, David Grossman est l’une des voix les plus écoutées de la littérature israélienne. Mais on n’a voulu en France retenir de lui que ses positions sur le conflit israélo-palestinien. Or dans ce dernier livre, il n’y en a pas la moindre trace, et sa sortie n’a pas été relayée comme il le méritait. C’est un auteur éblouissant, et chacun de ses ouvrages me fait chercher les mots pour en parler. Cette rencontre avec lui est un évènement qu’il ne faut pas rater.
Vous pouvez vous inscrire sur le site de l’ECUJE