En ce 10 janvier devant la synagogue de Bordeaux, on commémorait la rafle qui eut lieu en 1944 et qui avait conduit 365 juifs vers les camps de la mort. Une cérémonie quelques jours après une polémique qui fait des remous au sein de la majorité autour d’une commission de lutte contre le racisme.
Tous les protagonistes de cette polémique étaient réunis ce dimanche 10 janvier 2021, devant la synagogue de Bordeaux. Il s’agissait de se souvenir des 335 victimes de la rafle qui eut lieu le 10 janvier 1944. Pourtant, l’ambiance est tendue.
Une commission pas au diapason
C’est mercredi dernier qu’une réunion de la commission de lutte contre le racisme et l’antisémitisme devait se tenir à l’initiative de la nouvelle municipalité. L’Union juive française pour la paix y est conviée pour la première fois, une organisation ouvertement antisioniste.
Le lendemain, la LICRA se dit scandalisée de la présence de cette organisation et quitte la commission. Sarah Bromberg représente la Licra à Bordeaux « Aujourd’hui, est-ce que l’antisionisme signifie quelque chose si ce n’est, vouloir la destruction de l’Etat d’Israël et ne pas reconnaître son existence, là est le problème. Nous ne siègerons pas et ne porterons pas caution à cette association ni à un instance qui ne défend pas les valeurs républicaines, les valeurs universalistes. »
Deux idéologies donc qui s’opposent. Le représentant de l’association pointée du doigt se défend et récuse l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme. Alain Rosevègue représente l’Union juive française pour la paix. « Nous allons même jusqu’à dire qu’au acontraire, c’est la politique israéliennede colonisaiton et d’expulsion du peuple palestinien de son territoire qui prétend parler au nom de l’ensemble des juifs du monde contribue d’une certaine façon au réveil de l’antisémitisme. »
Le maire de Bordeaux en arbitre
Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, doit jouer le rôle d’arbitre. Sans la nommer, il pointe du doigt l’union juive française pour la paix « Je ne supporterai pas que cette commission municipale puis faire l’objet d’une récupération politique. Dès le début de la semaine, je vais annoncer des décisions je crois très fermes pour faire en sorte ce genre de dérive ne puisse avoir lieu. » Selon les informations de nos journalistes, L’UFJP pourrait donc très vite être écartée de la commission municipale.
La mairie de Bordeaux devrait revoir ses choix. Alain Rosevegue et ses militants dont on ignore le nombre à Bordeaux ne représentent qu’eux-mêmes, et sont juste capables de brailler « Israël-Apartheid ». En revanche, la Dilcrah n’a pas été sollicitée pour prendre part à ce projet. Trouvez l’erreur!
La mairie de Bordeaux n’a sans doute pas épluché le site de cette pseudo organisation qui ose comporter le mot juifs dans sa dénomination. Ainsi une des dernières publications de ces pourris met en cause toute l’histoire des juifs dans les pays arabes, et de leur expulsion dans un article immonde . Cet article directement issu d’un site multilangues que je vous invite à consulter. Et ne vous privez pas de leur page de titres en français qui vous encouragera à considérer l’UJFP comme un site progressiste!
Bonjour,
Marre de voir la connerie en permanence, une méconnaissance de l’histoire, la nôtre en particulier, ces associations servent qui et pourquoi ?
Je pensais que cette région , comme beaucoup d’autres avaient compris l’histoire, mais non car ils estiment qu’Israël ce n’est pas bien, ils sont nuls !