Ce samedi matin, Michel Boujenah était l’invité d’Éric Dussart et Jade sur RTL. Le comédien est actuellement à l’affiche de L’Avare, la célèbre pièce de Molière, au Théâtre des Nouveautés à Paris.
Pendant l’émission, il est revenu sur son rapport à la télévision, notamment lorsqu’il doit faire la promotion d’un spectacle ou d’un film. L’humoriste explique qu’au début de sa carrière, il a tout fait pour passer dans les émissions afin de remplir les salles : « J’ai joué le jeu, même si c’était à des kilomètres de ce que j’étais au fond (…) A un moment donné, ça s’est retourné contre moi. J’étais l’invité de service. On m’a fait faire un peu n’importe quoi », se remémore-t-il.
Michel Boujenah met alors en garde contre les dangers de la télé lorsque l’on n’est pas soi-même : « L’image que vous donnez à la télé peut être complètement dévastatrice de ce que vous êtes, si vous n’est pas cohérent. » Pour se protéger, le directeur artistique du festival de Ramatuelle a donc décidé de se faire plus rare, quitte à ce qu’on parle un peu moins de lui : « C’est vrai qu’il y a des gens dans la rue qui me disent ‘On ne vous voit plus à la télé’. Mais je leur dit ‘Vous savez la télé, c’est pas mon métier' », raconte-t-il.
Ce qui gêne également le comédien, c’est de ne pas être rémunéré pour ses participations à certaines émissions : « Nous quand on va à la télé, on ne gagne pas notre vie. C’est gratos ! (…) Aux Etats-Unis, vous voulez untel ou untel, vous le payez, c’est normal ». Et d’ajouter : « Il y a eu un moment donné une dérive formidable où l’on avait l’impression que c’était eux qui nous faisaient une fleur. Et en plus, on se retrouvait en face de gens qui ne comprenaient plus que la valeur de leur émission c’était l’invité et pas eux-mêmes. Et tout d’un coup, c’est devenu, eux, des stars », conclut-il.
Ce matin, Michel Boujenah a également lancé un appel aux employeurs pour aider la culture en cette période de crise sanitaire. Il a aussi raconté sa folle nuit d’ivresse avec Jean-Paul Belmondo, il y a quelques années, ainsi que son pire souvenir à la télé.
David Doucet était également présent en studio. L’ancien rédacteur en chef du magazine Les Inrocks vient de publier La haine en ligne – Enquête sur la mort sociale aux éditions Albin Michel. Dans son ouvrage, le journaliste revient notamment sur le lynchage dont la chanteuse Mennel, candidate de The Voice en 2018, a été la victime sur les réseaux sociaux.
Je le comprend, souvent les questions des présentateurs sont idiotes et manque souvent de culture !