Deux études importantes sont sorties ces derniers jours en Israël. L’une sur le lien entre la viande rouge et le cancer, et l’autre sur la pollution créée par les objets « éco friendly ».
Lien direct entre la consommation de viande et les risques de cancer
Une équipe internationale de chercheurs a identifié un lien moléculaire direct entre des alimentations riches en viande et en produits laitiers et le développement d’anticorps, dans le sang, qui augmentent les chances d’attraper un cancer. Ce lien pourrait expliquer la plus forte prépondérance des cas de cancer chez les gens consommant de grandes quantités de viande rouge et de produits laitiers, similaire au lien entre le cholestérol élevé et le risque plus important de développer des maladies cardiaques.
Menée par la Dre Vered Padler-Karavani du département de recherche cellulaire et d’immunologie à l’Université de Tel-Aviv, en Israël, l’étude a été publiée récemment dans BMC Medicine.
Comme le mentionnent les chercheurs, Neu5Gc est une molécule du sucre que l’on retrouve dans les tissus des mammifères, mais pas chez la volaille ou le poisson. Les humains développent des anticorps contre cette molécule durant l’enfance, lorsqu’ils sont exposés à des produits laitiers et de la viande. S’il est connu que ces anticorps augmentent les risques de cancer, particulièrement le cancer colorectal, aucun lien direct n’avait encore été découvert entre les anticorps et la consommation de viande et de produits laitiers.
Pour leurs travaux, les chercheurs se sont appuyés sur des échantillons provenant de NutriNet-Santé, une importante étude nutritionnelle menée en France. Les scientifiques ont ainsi mesuré la quantité de sucre Neu5Gc dans une variété de produits de viande et laitiers que l’on trouve fréquemment dans l’alimentation française et calculé l’apport quotidien de cette molécule pour près de 20 000 adultes, qui ont noté ce qu’ils ont mangé pendant plusieurs jours.
En s’appuyant sur la quantification de la molécule en question dans les divers aliments français, la Dre Padler Karavani et son équipe ont créé un indice qui classe les aliments dont la consommation excessive peut mener à un accroissement des anticorps, et possiblement une hausse du risque de cancer.
Les couverts «écologiques» aussi néfastes pour l’environnement que les autres
Les couverts et les ustensiles jetables présentés comme «eco-friendly», c’est à dire respectueux de la nature, seraient en réalité néfastes pour l’environnement. C’est ce qu’une étude menée par des chercheurs israéliens semble démontrer. En réalité, ces objets ne se dégraderaient pas dans l’environnement marin et affecteraient donc la vie marine quasiment de la même manière que les couverts en plastique classiques. Ils auraient au moins les mêmes effets néfastes sur le court terme.
En réalité, c’est le terme bioplastique, devenu un véritable argument marketing pour les consommateurs soucieux de la préservation de l’environnement, qui est en cause. Les bioplastiques sont faits de matériaux naturels, renouvelables et relativement rapidement dégradables sous certaines conditions. Mais ces conditions ne sont généralement pas au rendez-vous. Si bien qu’une quantité significative de ces couverts et ces ustensiles en plastique finissent dans l’eau pour de longues années.
Les couverts et la vaisselle plastique peuvent contenir des produits toxiques qui ne se dégradent pas rapidement dans l’habitat aquatique. L’étude a démontré que les bioplastiques contiennent des microparticules dangereuses pour la faune marine lorsqu’elles sont ingérées par les espèces aquatiques. Les chercheurs pointent donc l’urgence de mettre à jour les standards en matière d’ustensiles et de vaisselles jetables «eco-friendly» afin de mieux informer le consommateur notamment et de préserver l’environnement aquatique.
Ce n’est pas faux, mais j’adore piqueniquer, et j’ai toujours un sac solide pour mes poubelles, j’habite la Bretagne nord et je vois tous les jours des bouteilles, en verre et en plastique dans les fossés et dans les champs, il y a des jours ou on peut suivre la diminution du pack de bière, d’abord une bouteille, quelques mètre plus loin la seconde, jusqu’au carton final. Ce ne sont pas toujours les gens en vacances, et ça se serais une bonne résolution de la part des gens.