Suite aux efforts concertés de nombreux avocats et militants, Zoom a annulé un webinaire organisé par l’Université d’État de San Francisco (SFSU) qui devait présenter la terroriste palestinienne Leila Khaled comme l’une de ses conférencières invitées.
« Zoom s’est engagé à soutenir l’échange ouvert d’idées et de conversations, sous réserve de certaines limitations contenues dans nos Conditions d’utilisation, y compris celles liées au respect par les utilisateurs des lois américaines sur le contrôle des exportations, les sanctions et la lutte contre le terrorisme« , a déclaré Zoom. « À la lumière de l’affiliation ou de l’appartenance de l’oratrice à une organisation étrangère désignée par les États-Unis comme terroriste et de l’incapacité de la SFSU à confirmer le contraire, nous avons déterminé que la réunion enfreignait les conditions d’utilisation de Zoom et avons averti la SFSU qu’elle ne pouvait pas utiliser Zoom pour cet événement particulier. »
Glad to see @Zoom_us preventing PFLP terrorist Leila Khaled from abusing its platform to spread her bigotry and calls for Jewish State’s destruction at a @SFSU event today. Tech companies need to uphold policies & protect the safety of all of its users against such hate-speech.
— Orit Farkash Hacohen אורית פרקש הכהן (@FarkashOrit) September 23, 2020
Le mouvement #EndJewHatred nouvellement créé a été impliqué dans la pression sur la SFSU pour empêcher le discours de Khaled. Après l’annonce de Zoom, la ministre israélienne des Affaires stratégiques, Orit Farkash-Hacohen, a tweeté « Heureuse de voir @Zoom_us empêcher la terroriste du FPLP Leila Khaled d’abuser de sa plate-forme pour répandre son sectarisme et appeler à la destruction de l’État juif lors d’un événement @SFSU aujourd’hui. Les entreprises technologiques doivent respecter les politiques et protéger la sécurité de tous leurs utilisateurs contre de tels discours de haine. »
Khaled, qui en tant que membre du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a détourné le vol 219 d’El Al le 6 septembre 1970, devait prendre la parole lors d’un événement organisé par le programme d’études AMED (Arab and Muslim Ethnicities and Diasporas) de la SFSU, intitulé: « A qui appartient l’histoire? Genre, justice et résistance: une conversation avec Leila Khaled, le mercredi 23 septembre ».
La SFSU a rejeté les toutes les demandes de retrait de l’invitation, y compris celle de Rodney Khazzam, un passager du vol 219 qui a failli perdre la vie lorsque Khaled a tenté de faire exploser une grenade alors que l’avion était en vol, et celle de Nitsana Darshan-Leitner, présidente de Shurat HaDin, un cabinet d’avocats basé à Tel Aviv et spécialisé dans la défense du droit de l’État d’Israël à exister, qui le représentait.
While I applaud @SFSU‘s dedication to academic freedom of expression, those who openly promote the murder of Jews, violence, and extremism should have no place in academia to spread their incitement. https://t.co/u4RoXMokr7
— Nitsana Darshan-Leitner | עו »ד ניצנה דרשן-לייטנר (@AttorneyNitsana) September 21, 2020
Le vol 219 était l’un des quatre avions détournés ce jour-là par le FPLP, et le seul où le détournement a échoué : le complice de Khaled, Patrick Argüello, a été tué par un officier armé, tandis que Khaled a été maîtrisée et remise aux autorités britanniques à Londres. Trois autres avions ont été détournés avec succès vers Dawson’s Field, une piste d’atterrissage isolée dans le désert en Jordanie, où les 56 passagers juifs ont été séparés des non-juifs et retenus en otage. Trois jours plus tard, un cinquième avion a été détourné pour tenter de forcer les autorités à libérer Khaled et d’autres prisonniers du FPLP, et un accord a été conclu le 30 septembre qui a permis la libération des otages en échange de la liberté des terroristes.
La SFSU a déjà été critiquée pour son antisémitisme, son soutien à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre l’État d’Israël, et d’autres activités anti-israéliennes. Darshan-Leitner cite un incident de mai 2019 au cours duquel le Centre de ressources pour les femmes de l’Université d’État de San Diego a présenté une photo de Khaled tenant une arme à feu avec la légende « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre » dans son bulletin hebdomadaire. Elle cite également une subvention de 7 000 $ qui aurait été accordée au directeur de l’AMED, le professeur Rabab Abdulhadi, un militant anti-israélien et un défenseur du BDS, pour rencontrer Khaled.
L’université, ainsi que 13 professeurs et administrateurs, ont été poursuivis en 2017 pour discrimination à l’encontre d’étudiants juifs; en 2018, le conseil d’administration a été poursuivi pour violation par la SFSU des droits civils des étudiants juifs.
«Nous applaudissons la décision de Zoom d’interdire à la terroriste palestinienne Leila Khaled d’utiliser ses services pour promouvoir le message de violence et de haine antisémite du Front populaire de libération de la Palestine», a déclaré Darshan-Leitner. «Fournir un soutien matériel à des groupes terroristes, y compris des services de conférence Internet, est une violation flagrante de la loi antiterroriste.
« Il est honteux que la SFSU offre à ce dangereux groupe terroriste l’opportunité de promouvoir ses messages et ses menaces de violence contre les Juifs et les Israéliens », a déclaré la présidente de Shurat HaDin. « Nous avertissons les autres plates-formes Internet de ne pas envisager d’autoriser des groupes terroristes qui ont ciblé des Israéliens et des Américains à utiliser leurs services. Ces entreprises sont potentiellement responsables au civil et au pénal. »
Line Tubiana avec jpost
Il me semble que c’est le minimum à faire dans un cas pareil !