Le hezbollah libanais, l’autorité Palestinienne l’Iran et la Turquie ont bien entendu affirmé leur hostilité à ce second traité de paix signé par Israël avec une nation arabe en un mois.
Bahreïn a rejoint vendredi les Émirats arabes unis pour accepter de normaliser les relations avec Israël, une décision fondée en partie sur les craintes communes de l’Iran. Et cela a déclenché malédictions et menaces….comme d’habitude
Les palestiniens crient à la trahison
Vendredi, les dirigeants de l’Autorité palestinienne ont fermement condamné et rejeté la décision de Bahreïn d’établir des relations avec Israël, la qualifiant de «trahison de Jérusalem, de la mosquée al-Aqsa et de la question palestinienne». Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a annoncé qu’il avait décidé de rappeler immédiatement son ambassadeur à Bahreïn en signe de protestation contre l’accord de normalisation.
Les dirigeants de l’Autorité palestinienne ont déclaré que la décision bahreïnite «soutiendrait la légalisation des crimes cruels de l’occupation israélienne contre notre peuple palestinien à un moment où l’État d’occupation [sic] continue de contrôler les terres palestiniennes et de les annexer par la force militaire; travaille à judaïser Jérusalem et à contrôler les lieux saints islamiques et chrétiens; et commet des crimes contre le peuple palestinien. »
Les dirigeants palestiniens ont déclaré dans ce communiqué qu’ils considéraient la décision bahreïnite «avec le plus grand sérieux car elle détruisait l’Initiative de paix arabe, les résolutions des sommets arabes et islamiques et la légitimité internationale». Il a déclaré que les Palestiniens rejettent la décision et appellent Bahreïn à l’annuler immédiatement car elle cause d’énormes dommages aux droits nationaux du peuple palestinien et à l’action arabe conjointe.
«Les dirigeants palestiniens réaffirment leur appel aux pays arabes d’adhérer à l’Initiative de paix arabe de 2002 et exhortent la communauté internationale à adhérer au droit international et aux résolutions de légitimité internationale», indique le communiqué.
Dans sa déclaration de samedi, le Hezbollah a déclaré que la décision du «régime tyrannique de Bahreïn» avait été faite à la demande des États-Unis. Les commentaires faisaient suite à une condamnation antérieure par le ministère iranien des Affaires étrangères et les gardiens de la révolution.
Les pays arabes hostiles à tout accord : l’Iran et la Turquie
Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié la décision de Bahreïn de normaliser ses relations avec Israël de honteuse, a rapporté samedi la télévision d’État. « Les dirigeants de Bahreïn seront désormais complices des crimes du régime sioniste, qui est une menace pour la sécurité de la région et du monde musulman », a déclaré le chroniqueur citant un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Enfin il a déclaré qu’il tiendrait les gouvernements de Bahreïn et ses alliés pour responsables de toute insécurité causée par Israël dans la région du Golfe.
En outre, Hossein Amir-Abdollahian, conseiller spécial pour les affaires internationales auprès du président du parlement iranien, a qualifié cet accord de grande trahison envers la cause islamique et les Palestiniens. « Les dirigeants imprudents des Emirats Arabes Unis, et de Bahreïn ne doivent pas ouvrir la voie aux stratagèmes sionistes. Ils doivent tirer des leçons de l’histoire. Demain il sera trop tard! La bouée de sauvetage américaine est épuisée depuis des années », a proclamé Amir-Abdollahian, également ancien vice-ministre des Affaires étrangères.
Le ministère turc des Affaires étrangères a lui aussi fermement condamné samedi la décision de Bahreïn d’établir des relations diplomatiques avec Israël, ajoutant que cela porterait un nouveau coup aux efforts de défense de la cause palestinienne. « Cela encouragera davantage Israël à poursuivre ses pratiques illégitimes envers la Palestine et ses efforts pour rendre permanente l’occupation des terres palestiniennes », a indiqué le ministère.
Les Palestiniens et leurs alliés craignent que les mesures prises par Bahreïn et les Émirats arabes unis, affaiblissent une position panarabe, qui n’existe plus que sur le papier, appellant au retrait israélien des territoires occupés et à l’acceptation du statut d’État palestinien en échange de relations normales avec les pays arabes.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré vendredi dans un communiqué que les mesures nécessaires pour parvenir à une paix juste et globale dans la région devraient venir d’Israël. Le ministre a ajouté qu’Israël devrait arrêter toutes ses procédures pour saper la solution à deux États, et mettre fin à l’occupation illégale de la terre palestinienne. On rappelle que la Jordanie est de longue date hors course pour un tas de raison, dont on ne citera que le fameux Septembre noir……Celui-ci aurait mieux fait de se taire.
Line Tubiana avec jpost
Je suis satisfait de cet accord, n’en déplaise aux palestiniens et à ceux qui les soutiennent, ils ont du mal a comprendre que l’empire Ottoman est fini et que les anciens propriétaires reprennent ce qui leur appartient en partie.
Cette entité n’a jamais eu de territoire, bien qu’en 48 ils avaient la possibilité de rejoindre la Jordanie, ce qu’ils n’ont pas voulu.
Il est temps pour eux de revoir leur conception de peuple et de s’occuper de ceux qu’ils ont en charge, ce serrait bénéfique pour tout le monde.
Belle journée