Assez peu touché par le coronavirus, l’État hébreu a fait le choix de rapidement enclencher son déconfinement pour sauvegarder son économie. Témoignages d’Olim français.
Israël n’a pas été sévèrement frappé par l’épidémie de coronavirus. Alors, si des mesures de confinement avaient été prises, elles ont été rapidement allégées pour soutenir l’économie du pays. De nombreux Français vivent en Israël, y ont fait leur alya, très récemment ou il y a déjà longtemps. C’est le cas d’un couple de sexagénaires arrivé depuis trois semaines, bénéficiant de la Loi du retour.
Après une quarantaine de deux semaines, le couple qui a quitté la région parisienne peut à nouveau sortir. À l’entrée du mahané yehouda, à Jérusalem, leur température est prise et à l’intérieur le port du masque est obligatoire. « Je ne me sentais pas en danger en France, parce que j’avais un jardin, j’avais une belle maison. Mais j’ai eu des copains et des copines qui sont morts dans un Ehpad« , confie ce nouvel habitant de Jérusalem.
Deux autres témoins, travaillant dans deux secteurs durement touchés par la pandémie, confient leurs difficultés et leurs espoirs. Delphine Guedj, qui travaille dans un hôtel de Tel Aviv, raconte les chambres vides et les réservations qui commencent juste à frémir. Déborah Richter, qui gère avec son époux une société de Wedding planner se demande si cette saison de printemps perdue sera un peu rattrapée par des mariages d’été, prévus de longue date, mais il faudrait pour cela que les frontières s’ouvrent.