Toute la seconde partie de sa vie, elle n’aura cessé de témoigner auprès de la jeunesse dans des lycées, collèges et écoles, sur la Shoah et la tragédie qu’elle a vécue.
Fille de Haïm et Kadina venus de Turquie, elle est née le 07/11/1925. Mathilde JAFFE est pensionnaire de l’orphelinat de Rothschild, rue de Lamblardie à Paris 12ème vers 1939, puis d’un centre de l’Union générale des israélites de France, rue Montevideo à Paris 16ème en 1943-1944. Le 12/07/1944, elle est arrêtée au centre de l’UGIF, Avenue Secrétan et déportée le 31/07/1944 vers Auschwitz, dans le même convoi que sa soeur Esther.
Dans le train Mathilde s’occupe des bébés : dans le wagon il y avait 5 personnes pour 60 bébés, le plus grand avait 4 ans. A l’arrivée ils doivent abandonner les enfants. Les deux sœurs sont affectées à un commando à Birkenau : le travail, la faim, les coups et toujours la peur de la sélection. Mathilde porte le matricule A16734 (Source: Sylvie Berton Turpyn). Avant de partir elles exhument les cadavres des fosses communes pour les brûler. Puis ce sont les marches de la mort avec les pieds gelés et infectés et l’arrivée à Bergen Belsen. Elles attrapent le typhus, Esther va mourir alors même que les Anglais viennent de libérer le camp. Mathilde sera rapatriée le 09/06/1945 après avoir été soignée pendant trois mois (Source: Mémorial des déportés Judéo-Espagnols de France). Elle épouse M. Turpyn. Mathile Jaffé-Turpyn est membre de l’amicale d’Auschwitz, membre d’une association départementale des déportés juifs et résistants. Elle est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 2002.
Une cérémonie officielle en présence de porte-drapeaux, anciens combattants et représentants de la Légion d’honneur, est organisée mercredi 11 mars à 14 heures au funérarium Richet-Massin du Vieux-Port à Saint-Quentin, avant une inhumation à la frontière franco-suisse. Mathilde reposera auprès de sa maman Cadina, disparue si jeune le 1er juin 1937.
Avec courrier-picard
Toute la seconde partie de sa vie, elle n’aura cessé de témoigner auprès de la jeunesse dans des lycées, collèges et écoles, sur la Shoah et la tragédie qu’elle a vécue.
Fille de Haïm et Kadina venus de Turquie, elle est née le 07/11/1925. Mathilde JAFFE est pensionnaire de l’orphelinat de Rothschild, rue de Lamblardie à Paris 12ème vers 1939, puis d’un centre de l’Union générale des israélites de France, rue Montevideo à Paris 16ème en 1943-1944. Le 12/07/1944, elle est arrêtée au centre de l’UGIF, Avenue Secrétan et déportée le 31/07/1944 vers Auschwitz, dans le même convoi que sa soeur Esther.
Dans le train Mathilde s’occupe des bébés : dans le wagon il y avait 5 personnes pour 60 bébés, le plus grand avait 4 ans. A l’arrivée ils doivent abandonner les enfants. Les deux sœurs sont affectées à un commando à Birkenau : le travail, la faim, les coups et toujours la peur de la sélection. Mathilde porte le matricule A16734 (Source: Sylvie Berton Turpyn). Avant de partir elles exhument les cadavres des fosses communes pour les brûler. Puis ce sont les marches de la mort avec les pieds gelés et infectés et l’arrivée à Bergen Belsen. Elles attrapent le typhus, Esther va mourir alors même que les Anglais viennent de libérer le camp. Mathilde sera rapatriée le 09/06/1945 après avoir été soignée pendant trois mois (Source: Mémorial des déportés Judéo-Espagnols de France). Elle épouse M. Turpyn. Mathile Jaffé-Turpyn est membre de l’amicale d’Auschwitz, membre d’une association départementale des déportés juifs et résistants. Elle est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 2002.
Une cérémonie officielle en présence de porte-drapeaux, anciens combattants et représentants de la Légion d’honneur, est organisée mercredi 11 mars à 14 heures au funérarium Richet-Massin du Vieux-Port à Saint-Quentin, avant une inhumation à la frontière franco-suisse. Mathilde reposera auprès de sa maman Cadina, disparue si jeune le 1er juin 1937.
Avec courrier-picard