Un homme a été interpellé ce jeudi à Marseille après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un enfant dans un congélateur. L’auteur a été placé en garde à vue. L’enfant se porte bien.
La vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Elle a été signalée par des internautes, et son auteur rapidement retrouvé par la police et interpellé en fin d’après-midi jeudi, indique la direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône (D.D.S.P.).
On y voit un jeune enfant en couche culotte et peu vêtu, pleurant, assis dans un congélateur bahut. L’homme s’écrie en riant : « Ah, mais qu’est-ce qu’il fait là lui? ». Parent de l’enfant, il affirme que c’était pour rire, précise-t-on de même source.
[INTERPELLATION] L’auteur présumé de la vidéo de violence sur un enfant a été interpellé hier à #marseille.
L’enfant est en bonne santé.
⛔️Merci de ne pas relayer la vidéo pour ne pas perturber l’enquête de la brigade des mineurs @PoliceNat13 en cours.https://t.co/IqL4CBFnBG
— Police nationale (@PoliceNationale) January 3, 2020
« Vous êtes nombreux à nous signaler cette vidéo de maltraitance infantile. Les enquêteurs de la plateforme Pharos sont mobilisés pour en retrouver les auteurs » indiquait la police qui demandait aux internautes de ne pas relayer cette vidéo. L’enfant est en bonne santé. Une enquête a été ouverte confiée à la brigade des mineurs.
Signaler les contenus illicites sur internet
Une fois encore, la mobilisation des internautes a permis aux enquêteurs d’agir rapidement grâce à la plateforme PHAROS (Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements) qui permet de signaler en ligne les contenus et comportements illicites de l’internet.
Des policiers et des gendarmes sont affectés au travail de vérification et d’enquêtes sur les contenus signalés.
La police rappelle qu’il faut signaler les contenus illicites présents sur des sites, blog, forum, tchat, réseaux sociaux, etc:
► pédophilie et pédopornographie
► expression du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie
► incitation à la haine raciale, ethnique et religieuse
► terrorisme et apologie du terrorisme
► escroquerie et arnaque financières utilisant internet
Les autorités soulignent également que ces contenus ne doivent pas être partagés, likés ou retweetés.