Quelques centaines de personnes ont pris part à l’événement. « Ces travaux qui sont récompensés aujourd’hui participent à la transmission de la mémoire », a souligné Michel Lussan, porte-parole de l’Association pour la Mémoire de la Shoah (AMS). « Henri Golberg, le président de la Fondation Auschwitz, a d’ailleurs relevé dans son discours qu’on revenait dans des années noires où des gouvernements fascistes étaient élus, comme dans les années 30, de façon démocratique ».
Le prix de la Fondation Auschwitz est revenu à Chiara Becattini pour sa thèse de doctorat (Università degli Studi di Padova et Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis) intitulée « Storia della memoria di quattro ex campi di transito e concentramento in Italia e in Francia 1945-2012 » (Histoire de la mémoire de quatre anciens camps de transit et de concentration en Italie et en France).
Baptiste Cogitore a lui reçu le prix Fondation Auschwitz – Jacques Rozenberg pour son film documentaire intitulé « Le Fantôme de Theresienstadt ». « Le camp de Theresienstadt a servi pendant un temps de vitrine aux nazis pour faire croire que les Tchèques et les juifs de l’Est étaient en bonne condition », a commenté Michel Lussan, évoquant une manipulation à visée négationniste.
Noémie Gibrat s’est vue attribuer une mention spéciale du jury pour son mémoire de recherche en master 2 (Université Paris-Sorbonne – Paris IV) intitulé « Le Samudaripen dans les mémoires collectives tsiganes. Entre souvenir et commémoration ». La lauréate a de plus reçu un subside de 300 euros pour la rédaction d’un article à paraître dans la Revue Témoigner de la fondation.
Tom De Smedt et Sylvia Jaki se sont vus octroyer une bourse de recherche pour leur projet lié aux université d’Anvers et d’Hildesheim intitulé « Opvolgen van rechtsextremisme op online sociale média » (Suivi de l’extrême droite sur les médias sociaux).