Abdelaziz Hamida se présente à la tête d’une liste sans étiquette à Goussainville, dans le Val-d’Oise. La police le surveille depuis plusieurs années.
Le 14 mars 2019, Abdelaziz Hamida, en inaugurant son QG de campagne, se déclare candidat aux élections municipales à Goussainville, une commune du Val-d’Oise de 30000 habitants. Conseiller municipal sortant, élu en 2014 sur la liste du vainqueur Alain Louis (divers gauche), avant de basculer dans l’opposition en cours de mandat, il se présente sans étiquette, avec un slogan, « L’audace du renouveau ». Né dans la ville il y a 43 ans, « titulaire d’un master en droit des collectivités territoriales et locales à l’université de Paris VIII, il s’affiche comme « entrepreneur » et cadre associatif – il fut président du Football club de Goussainville. Il assure « agir en homme libre, en élu de terrain en phase avec les réalités du territoire et avec [s]es convictions chevillées au corps ».
Selon les informations de L’Express, l’homme a fait l’objet d’une fiche S, pour islamisme radical. De source policière, il est réputé proche du mouvement fondamentaliste Tabligh, une organisation dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel, responsable du départ de plusieurs jeunes français pour la Syrie et l’Irak dans les années 2014-2015.
Hamida avait éveillé l’attention des services de renseignement en raison de ses activités prosélytes et pour compter dans son entourage plusieurs personnes fichées pour radicalisme. Parmi elles, un individu s’était particulièrement fait remarquer en observant deux jours de jeûne au moment de la mort de Mohammed Merah, le terroriste ayant perpétré les tueries de Toulouse et de Montauban en 2012.
Si un musulman radical se présente je dis aux femmes de cette région de commencer un autre garde robe juste un drap noir et se museler.
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