A Gaza le sinistre zoo a rouvert ses portes pour extorquer encore plus de dollars

Abonnez-vous à la newsletter

Connu pour laisser les animaux vivre dans des conditions déplorables, le zoo avait fermé en printemps dernier. Le propriétaire assure que sa réouverture vise à égayer la vie des habitants de Gaza.

Une « astuce » lucrative?

Le propriétaire affirme que la réouverture vise uniquement à égayer la vie de la population de la bande de Gaza, ben oui, tout comme tirer en l’air avec des kalash!!! Mais d’autres voient plutôt une astuce potentiellement lucrative consistant à rouvrir le zoo pour susciter l’indignation et ainsi toucher de l’argent d’organisations voulant venir en aide aux animaux.

Lorsque l’AFP a visité les lieux récemment, un lion piteux, mal nourri, était exposé près de l’entrée, une autruche prisonnière d’une cage de trois mètres carré picorait frénétiquement les barreaux et deux singes mâchaient assis sur des déchets.


Un lion et une lionne étaient gardés dans deux cages distinctes, de quelques mètres carré chacune. Et les propriétaires du zoo tentaient de séparer les trois lionceaux de leur mère pour qu’ils puissent être pris en photos par des enfants en visite ce jour-là.

Pour séparer la mère de ses petits, ils ont frappé la lionne avec un bâton et donné des coups sur la cage pour la méduser, un employé allant jusqu’à la narguer lorsque ses petiots étaient hors de la cage.

« Le zoo ne pourra pas survivre à l’hiver »

« Un lion a besoin de 1.000 m2 pour jouer. Ici, ils n’ont que 7m2« , déplore Mohammed Aweda, un militant pour le droit des animaux à Gaza. « Le zoo ne pourra pas survivre à l’hiver car ils manquent de tout, que la nourriture coûte chère et que la situation économique à Gaza est très difficile », dit-il.


Le nouveau gérant de l’établissement, Ashraf Jumaa, qui est de la même famille que les premiers propriétaires, soutient que les lions ont été importés clandestinement de l’Egypte par des tunnels. Mais d’autres sources suggèrent plutôt qu’ils viennent d’un autre centre animalier dans le nord de Gaza.  « Notre but premier est divertir la population, pas de faire de l’argent », affirme Ashraf Jumaa, précisant que la nouvelle version du zoo compte moins d’animaux et coûte donc moins cher à faire tourner.

Mais le zoo risque rapidement d’être déficitaire lorsque les lionceaux seront adultes. « Chaque jour, ils auront alors besoin de 22 à 30 kilos de viande, cela coûtera entre 100 et 150 shekels », entre 26 et 39 euros, reconnaît-il.

Or l’étrange mini-zoo de Rafah accueille en moyenne 50 visiteurs par jour à deux shekels chacun par ticket, soutient-il, pour un total de cent shekels par jour, ce qui ne sera même pas suffisant pour défrayer la note pour la nourriture des animaux…

Des conditions alarmantes


L’organisation Four Paws est consternée. « Les vidéos et les photos que nous avons vues sont vraiment alarmantes. Les animaux n’ont pas des conditions de vie appropriées. Ils semblent dans un piètre état et exiger en toute urgence des soins et de la nourriture« , résume-t-elle.

Un haut responsable du ministère gazaoui de l’Agriculture, a déploré sous le couvert de l’anonymat qu’il n’y avait eu aucune coordination entre les autorités locales et la direction du zoo pour la réouverture. La bande de Gaza et ses deux millions d’habitants méritent un vrai zoo répondant aux normes internationales, fait-il valoir.

Le but de cette ouverture : recommencer l’opération juteuse de l’année dernière, et que les animaux crèvent dans les pires souffrances, tout le monde s’en fout, à commencer par les terroristes du Hamas. Et on finira sans doute par entendre que c’est la faute d’Israël, comme d’habitude…..

Source bfmtv

1 Comment

Les commentaires sont fermés.