Ce mercredi se tenait la troisième journée du procès concernant le volet lyonnais de la fraude aux quotas d’émission de CO2. La Procureure Emmanuelle Jouffrey a requis contre Stéphane Alzraa la peine maximale : 10 ans.
Stéphane Alzraa, natif d’Irigny est poursuivi pour escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs. La Procureure Emmanuelle Jouffrey a donc requis contre lui la peine maximale : 10 ans d’emprisonnement. En outre, le magistrat représentant le Ministère public a demandé son maintien en détention, du fait, notamment, qu’aucune saisie n’avait pu être effectuée dans l’optique de rembourser l’administration fiscale.
Pour ce qui est des autres prévenus, les réquisitions du Parquet sont plus clémentes : six mois de prison avec sursis pour l’ex-compagne de Stéphane Alzraa, et deux ans avec sursis pour l’ami d’enfance du principal accusé, soupçonné d’avoir servi de prête-nom.
En ce qui concerne l‘ex-secrétaire, qui a témoigné lors du deuxième jour du procès pour expliquer les rouages du système et qui a prétendu avoir été manipulée, la Procureure a choisi de ne rien requérir, laissant de fait le Tribunal correctionnel décider de son sort.
Le cerveau présumé du volet lyonnais de la fraude à 50 millions d’euros, Mickaël Aknin, a, durant ce procès, laissé chaise vide, étant en attente d’extradition d’Israël. La 16ème Chambre du Tribunal correctionnel de Lyon ne statuera donc pas sur son cas.
Réponse le 12 juillet, la décision du tribunal ayant été mise en délibéré jusqu’à cette date.