Y a pas que Paris en France : à Lyon, ça bouge et c’est top….

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Tous les provinciaux le savent : Paris n’est pas le centre du monde, contrairement au fantasme bien ancré dans la tête de chaque Parisien, et y a des feujs partout. Voici donc deux news très sympas sur Lyon, qui bouge et qui est douce à vivre!

Lyon est une ville magnifique : 2 fleuves, une situation géographique hors du commun proche de la mer et de la montagne, et un essor économique qui ne se dément pas. Ah, tu veux savoir si c’est bon pour les feujs? Synagogues, boucheries cacher, écoles juives, centre culturel, restaurant cacher, rien ne manque aux juifs lyonnais, pas même l’antisémitisme des banlieues, et celui des fachos, bien implantés dans la ville. Alors scoop sur deux news.

Le toit terrasse du parking des Halles ouvrira le 11 juillet

Un projet attendu depuis presque trois ans. Le toit du parking  des Halles Bocuse, aménagé en terrasse, ouvrira le 11 juillet à partir de 12h. Le plus vieux parking de Lyon, construit en 1969 et situé le long de la rue Garibaldi, a subi un véritable lifting pour devenir l’un des prochains lieux les plus tendances de la ville.

Désormais, ce « jardin suspendu » accueillera une buvette healthy, des bancs au cœur des espaces paysagers, une œuvre d’art monumentale signée Mengzhi Zheng et un belvédère pour les amoureux de photos urbaines.


« Ce parc avait besoin d’une réhabilitation d’envergure avec l’opportunité pour nous d’expérimenter et proposer de nouveaux services à nos clients, mais aussi aux riverains et à tous ceux qui vivent et travaillent dans ce quartier en plein renouveau », précise Louis Pelaez, directeur de LPA, Lyon Parc Auto.

Pour l’occasion, des animations et des visites gratuites seront proposées toute la journée aux visiteurs, qui n’auront pas besoin de s’inscrire pour en profiter. Au programme notamment : des cours de zumba et un buffet de bonbons.

Ils fabriquent des chambres aménagées à poser dans la nature

Ouvrir les yeux et apercevoir des arbres à perte de vue, en ayant dormi dans un vrai lit tout en ayant l’impression de bivouaquer dans la nature. C’est la promesse de l’entreprise Lumicene et de son « LumiPod ». La société lyonnaise, créée il y a une quinzaine d’années, construit initialement des baies vitrées circulaires « uniques au monde », assure Clément Salvaire, directeur général de l’entreprise.

L’idée de fabriquer un bâtiment autour de ces baies est née il y a un an avec un premier projet de 40 m². « Nous avons compris à ce moment-là qu’il y avait une demande pour une alternative plus compacte », ajoute le jeune chef d’entreprise. Le projet de LumiPod a alors vu le jour. Le module final, de 17 m², comprend une chambre ouverte sur l’extérieur, une salle de bains avec WC, une penderie. Sa taille permet de se passer de permis de construire, même s’il requiert à minima une déclaration préalable de travaux.

La bulle, qui doit pour l’heure être installée sur un terrain viabilisé raccordé à un réseau de canalisation, est aussi transportable. « Cela n’a pas vocation à être déplacé tous les 15 jours au vu de la logistique nécessaire, mais si on veut par exemple le déménager au bout de quelques mois ou années, c’est possible »,explique Clément Salvaire.

L’idée est d’offrir au client la vue la plus large possible sur son environnement. L’entreprise joue sur la mode du «glamping»,​ comprendre le camping glamour : la promesse d’une expérience atypique, plus proche de la nature tout en restant haut de gamme. « C’est une tendance dans l’hôtellerie, ce que recherche le client, c’est une expérience. Pour les particuliers, le Lumipod est pour ceux qui ont un terrain mais qui ne veulent pas forcément construire une maison ».

Cette expérience a tout de même un prix non négligeable. Il faut compter environ 70.000 euros pour un LumiPod. « Cela reste un produit coûteux », admet Clément Salvaire. Il faut également compter le prix du transport. « Pas plus de 2.000 euros en France grâce au côté amovible de la construction », relativise le directeur général. Reste encore à posséder le terrain nécessaire et une vue qui en vaille la peine. Selon l’entreprise, « un quart des 1.000 demandes de renseignements reçues pour l’heure émanent de particuliers. »

L’intérêt pour le projet dépasse les frontières. Alors que le premier module, construit dans un atelier à Rillieux-la-Pape, a été livré le 4 juin en région parisienne, les trois quarts des renseignements pris auprès de l’entreprise viennent de l’étranger. « On a reçu énormément de demandes d’Australie par exemple », mentionne le directeur.

Mais pour l’heure, le projet LumiPod, lancé depuis fin avril, se concentre sur le marché français. « Notre objectif est de livrer quelques modules à l’international l’année prochaine ». La société planche également sur la fabrication de bulles totalement autonomes pouvant être installées sur n’importe quel terrain, viabilisé ou non.