Des visages heureux, des visages contemplatifs, des visages tristes, d’énormes portraits s’alignent actuellement au Burggarten de Vienne. Les images semi-transparentes ne montrent que des survivants de la Shoah.
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Pendant un an, le photographe Luigi Toscano, a rendu visite à des personnes vivant en Allemagne, aux États-Unis, en Ukraine, en Biélorussie, en Israël, en Russie et en Autriche. Tous étaient des rescapés de la Shoah.
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0 4 2 5 1 9 — LEST WE FORGET: Remembrance of photographer Luigi Toscano
Luigi Toscano souhaitait montrer tous les groupes de victimes. L’exposition montre donc non seulement des rescapés juifs, mais également des travailleurs forcés, des Roms et des Sintis. Cependant, il n’a pas trouvé de survivants homosexuels de la Shoah pour son projet photo.
« Ça commence toujours comme ça : avec le pouvoir des mots et de la politique, certains groupes de personnes deviennent « les autres ». Notre responsabilité et notre devoir sont de faire prendre conscience de ce processus dès qu’il s’installe et de nous y opposer », a tenu à rappeler le président autrichien Alexander van der Bellen venu voir l’exposition.
L’exposition a lieu en même temps à San Francisco et à Mayence, mais avec un peu moins de photos. Les images peuvent être vues à Vienne jusqu’au 31 mai, jusqu’au 19 mai à San Francisco et jusqu’au 10 juin à Mayence. Les détenteurs d’Ipad pourront se procurer l’appli « lest we forget » pour visiter virtuellement cette expo.
Line Tubiana