La stèle située square de la gare, à Bressuire, perpétue le souvenir de dix-sept victimes locales de la Déportation issues de la communauté juive.
Elle a été érigée il y a précisément trente ans sous l’impulsion de Léon Rotsztejn, lui-même seul rescapé bressuirais des camps de la mort, avec l’appui de la municipalité du maire Claude Boutet.
« Bressuire fut l’une des premières villes à inaugurer un tel lieu de recueillement », souligne Dominique Lenne. L’élue municipale, par ailleurs enseignante, s’est particulièrement intéressée à cette époque pour l’association Histoire et Patrimoine. « Une stèle permet d’ancrer le souvenir. C’est un repère, en particulier pour les plus jeunes. »
La cérémonie nationale relayée ce dimanche à 11 h 30 square de la gare a donc « tout son sens » pour maintenir la mémoire locale des victimes de la Shoah, Car Bressuire a également connu les heures sombres liées aux rafles, durant la Seconde Guerre mondiale.