Ce 17 février, Michel Jonasz était l’un des invités de Laurent Delahousse dans l’émission 20h30 le dimanche. L’artiste s’est exprimé sur les actes antisémites qui ont eu lieu ces dernières semaines non sans une certaine émotion.
Michel Jonasz a évoqué l’actualité sur le plateau de France 2. Le chanteur et comédien était invité dans 20h30 le dimanche pour parler de la pièce de théâtre Le Cas Eduard Einstein de Laurent Seksik dans laquelle il joue à la Comédie des Champs-Elysées à Paris. Un œuvre qui fait tristement écho à l’actualité et tout particulièrement aux actes antisémites qui ont eu lieu ces dernières semaines. C’est donc en toute logique que Laurent Delahousse l’a interrogé sur le sujet.
« Ces derniers temps, je me disais : heureusement que ma mère n’est plus là pour voir ça », a répondu l’artiste en précisant que sa maman avait vu « ses parents et quatre de ses frères partir en fumée par les cheminées d’Auschwitz ». « Heureusement qu’elle n’est plus là pour voir les croix gammées sur le portrait de Simone Weil, marquer ‘Juden’ [« juif » en allemand, ndlr.] sur la vitrine d’un commerçant juif, Sarah Halimi et Mireille Knoll assassinées parce que juives, la mémoire d’Ilan Halimi souillée et tant d’autres actes antisémites… », a-t-il poursuivi. Et de conclure : « Elle me dirait : ‘Mais Michel, je ne comprends pas. Ça existe encore ?’. Et bien oui ».