Le Ministère israélien des Affaires Stratégiques et de la diplomatie publique (MSA) a publié un rapport intitulé «les terroristes en costumes» révélant les liens entre les groupes terroristes du Hamas et du FPLP avec des ONG pro BDS.
Ce rapport explique en détail comment les terroristes ont pu occuper des postes clés au sein d’ONG chargées de promouvoir la campagne du BDS (Boycott Désinvestissement et Sanction) contre l’État d’Israël et comment, à travers ces ONG, elles exploitent les fonds gouvernementaux, les fondations philanthropiques, les plateformes financières et la société civile occidentales pour faire avancer leur objectif de démantèlement de l’État d’Israël.
Extraits de ce rapport
Au cours des dernières années, une campagne organisée et bien coordonnée visant à délégitimer l’État d’Israël et à promouvoir la campagne BDS s’est déroulée dans le monde entier, principalement dans les pays occidentaux.
La campagne implique un réseau d’ONG, dont certaines entretiennent des liens étroits avec des organisations terroristes, notamment le Hamas et le FPLP. Ces organisations terroristes considèrent la lutte «civile» contre Israël – manifestations, marches, collectes de fonds, lobbying politique et flottilles dites «de la paix» – comme un effort complémentaire de leurs attaques armées contre l’État d’Israël.
Cette approche constitue un développement de la tactique des organisations terroristes contre l’État d’Israël. Les groupes terroristes ont compris que le conflit armé n’atteignait pas son objectif et était perçu comme illégitime par la majorité de la société occidentale. En conséquence, des membres du Hamas et du FPLP ont infiltré des ONG apparemment bénignes au sein de l’Autorité palestinienne, en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique du Sud, dans le but de promouvoir leur objectif idéologique: l’élimination de l’État d’Israël en tant qu’État-nation du peuple juif. De plus, il semble que ces organisations terroristes considèrent les ONG occidentales comme un moyen pratique de collecter des fonds qu’elles ne pourraient pas obtenir autrement.
Comment fonctionne ce système?
Des terroristes condamnés qui ont purgé des peines de prison occupent actuellement des postes de responsabilité dans des ONG qui promeuvent la campagne du BDS de délégitimation contre Israël, et recrutent d’autres terroristes dans leurs ONG. Les tribunaux israéliens ont déterminé que certains des terroristes identifiés dans ce rapport constituaient une menace concrète pour la sécurité.
La dissimulation de liens des ONG avec des organisations terroristes a souvent amené les autorités occidentales, notamment européennes, à considérer ces ONG comme des acteurs légitimes de la société civile. Dans ce contexte, les parlementaires européens ont rencontré des terroristes condamnés pour avoir oeuvré à la libération des prisonniers palestiniens, y compris ceux reconnus coupables de terrorisme pour le meurtre de civils, ainsi que pour promouvoir le boycott de l’État d’Israël.
Le présent rapport a pour objectif de révéler qui sont les terroristes travaillant pour la campagne du BDS et de révéler leurs méthodes et actions. L’État d’Israël appelle les pays occidentaux, les institutions financières, et les fondations philanthropiques privées à mettre fin au financement des ONG infiltrées par les terroristes.
Ce rapport révèle les liens entre des organisations terroristes et des ONG de l’Autorité palestinienne, de la bande de Gaza, du Royaume-Uni, de la Belgique, de l’Afrique du Sud et des États-Unis. Ces liens se présentent sous différentes formes: sous la forme d’individus actifs à la fois dans une ONG et dans une organisation terroriste, sous la forme de campagnes publiques communes et sous la forme de liens financiers.
Ainsi le Comité national palestinien du BDS (BNC), qui dirige le mouvement international de boycott, est composé de 28 organisations palestiniennes, au premier rang desquelles figure les forces nationales palestiniennes et islamiques (PNIF), qui regroupent le Hamas, le FPLP et le Jihad islamique palestinien, trois organisations terroristes avérées.
Quelques exemples de terroristes actifs infiltrés dans des ONG
Mustapha Awad – un membre du FPLP formé par le Hezbollah, récemment condamné par Israël à un an de prison pour avoir transféré des fonds entre pays pour les terroristes et entretenu des liens avec des organisations terroristes. Awad est un activiste de l’ONG Samidoun basée en Amérique du Nord, qui travaille en étroite coordination avec le FPLP pour la libération des terroristes palestiniens emprisonnés et soutient la campagne BDS.
Muhammad Sawalha – un ancien membre de la branche militaire du Hamas et, ces dernières années, un membre du bureau politique du Hamas et son représentant au Royaume-Uni. Sawalha entretient des liens avec le Hamas et, en 2017, a participé à une délégation importante du Hamas en Russie. Sawalha est profondément impliqué dans la campagne du BDS et les activités anti-israéliennes au Royaume-Uni, notamment en créant et en dirigeant un certain nombre d’ONG qui, entre autres, font la promotion du BDS.
Leila Khaled – une terroriste qui a détourné le vol TWA 840 en 1969 et tenté un deuxième détournement d’avion en 1970, qui continue à entretenir des liens actifs avec des terroristes. Ces liens incluent la coordination entre un centre de commandement du FPLP en Syrie et des agents à Jérusalem qui planifient des attaques mortelles contre des Israéliens. Khaled est une figure bien connue du mouvement BDS, allant même jusqu’à collecter des fonds pour la principale organisation BDS en Afrique du Sud.
Salah Khawaja – ancien membre du FPLP et actuel membre des forces nationales et islamiques palestiniennes, ainsi que membre du secrétariat du BNC. Sa plus récente condamnation remonte à 2016, lorsqu’il a été condamné à un an de prison pour maintien du contact avec une entité hostile.
Khalida Jarrar – haute responsable du FPLP et ancien directeur et directeur adjoint du conseil d’administration de l’ONG Addameer, basée à Ramallah.
Shawan Jabarin – un ancien haut responsable du FPLP qui a purgé plusieurs années d’emprisonnement. Jabarin est le directeur général d’Al-Haq, une ONG palestinienne qui promeut le BDS. Jabarin, qui a été décrit par la Cour suprême israélienne en 2007 comme «le docteur Jekyll et M. Hyde ”, à la lumière de son double rôle dans une ONG et dans une organisation terroriste, a recruté d’autres membres du FPLP à Al-Haq.
Line Tubiana
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