A Eilat, dans le sud d’Israël, des chercheurs du monde entier viennent étudier le corail du golfe d’Aqaba. Sa particularité : sa résistance remarquable au réchauffement climatique.
Migration et sélection naturelle
Si le réchauffement observé depuis quelques années se poursuit, ce corail a une espérance de vie d’une centaine d’années, estiment les chercheurs. Ils expliquent que cette résistance exceptionnelle est sans doute due à une sélection naturelle subie par le corail en « migrant » depuis les mers chaudes du sud vers le nord de la mer Rouge, au carrefour de quatre pays : Israël, la Jordanie, l’Egypte et l’Arabie saoudite.
Le corail est un grand atout touristique et un lieu de vie pour 30% des espèces marines.
En Australie, la « grande barrière de corail » a considérablement blanchi en deux ans. D’après des études, plusieurs récifs dans le monde sont menacés.