En 1942, Marguerite et René Poignard ont caché dans leur maison le petit Serge, l’un des enfants d’une famille de juifs-polonais installés à Paris. Le 26 septembre 2017, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur René Poignard et à son épouse Madame Marguerite Poignard.
A Neuvy-en-Sullias (Loiret) où ils résidaient, Marguerite et René Poignard ont reçu ce dimanche 2 décembre 2018, la médaille des Justes parmi les nations à titre posthume. Une distinction pour honorer ceux qui ont sauvé des juifs pendant la seconde guerre mondiale.
En 1942, ce couple d’agriculteurs a accueilli et caché le petit Serge Wajnryb, 11 ans, l’un des enfants d’une famille de juifs-polonais installée à Paris.
Serge avait pris un train pour Orléans et rejoint la ferme de René et Marguerite Poignard. Ils l’ont accueilli et caché pendant toute la durée de la guerre.
Devenu grand, Serge s’est battu pour que les époux Poignard soient reconnus comme Justes parmi les nations. Présent à la cérémonie, il a vu son souhait se réaliser et une plaque être érigée en l’honneur de ses sauveurs.
C’est Robert Poignard (89 ans), le fils des époux, qui devait recevoir la médaille au nom de ses parents à titre posthume. Il n’a finalement pas pu être présent pour des raisons de santé.
En Centre-Val de Loire, 243 hommes et femmes ont été reconnus Justes parmi les nations.