Le prix «Ambassadeur pour la Paix» sera décerné par l’ONG catholique Pax Christi ce 12 décembre, à Brigitte Herremans, activiste BDS, dans l’enceinte de la Caserne Dossin. Voici le communiqué de la Ligue Belge Contre l’Antisémitisme.
La Ligue Belge Contre l’Antisémitisme (LBCA) condamne fermement la remise, dans l’enceinte de la Caserne Dossin, du prix «Ambassadeur pour la Paix» que l’ONG catholique Pax Christi décernera ce 12 décembre «dans un style extra festif» à Brigitte Herremans, fervente activiste anti-israélienne et ancienne membre de l’ONG Broederlijk Delen, un des relais du mouvement antisémite BDS en Flandre et contributeur financier de nombreuses associations engagées dans des campagnes de délégitimation de l’Etat d’Israël telle Defense for Children International – Palestine liée à l’organisation terroriste FPLP.
Cheville ouvrière de la diabolisation de l’Etat juif en région néerlandophone et de ce fait interdite d’entrée sur le territoire israélien depuis 2016, Brigitte Herremans s’est notamment distinguée en accusant, sur les ondes de la VRT, des «milieux pro-israéliens (…) de grossir considérablement le problème [de l’antisémitisme] pour distraire le public», et en invitant les autorités belges à soumettre à un interrogatoire tout citoyen israélien arrivant dans notre pays.
La remise du prix «Ambassadeur pour la Paix» à Brigitte Herremans à la Caserne Dossin, lieu de départ des 28 convois qui ont transporté les 25.500 Juifs et les 352 Tsiganes vers les camps de la mort, contribue à construire une scandaleuse symétrie entre les crimes perpétrés par le régime nazi d’une part, et la politique de l’Etat d’Israël de l’autre, ce qui tombe sous la définition opérationnelle de l’antisémitisme de l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (IHRA) – organisation intergouvernementale regroupant 34 États membres dont la Belgique.
La LBCA stigmatise le cynisme et l’insensibilité de l’ONG Pax Christi dans le choix de ce haut lieu de mémoire – à la fois mémorial, musée et centre de documentation sur la Shoah – pour distinguer une telle lauréate, et l’indécente légèreté du Conseil d’administration de la Caserne Dossin qui autorise la tenue de cette mascarade dans ses murs.