Quand l’Institut du monde arabe de Jack Lang raye Israël de sa carte

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Dans l’exposition Al Ula, Merveilles d’Arabie, qui a ouvert ses portes mardi, l’État hébreu n’apparaît pas «par souci de clarté», explique l’IMA. On aura tout entendu!

Juste à l’entrée de l’exposition Al Ula, Merveilles d’Arabie, qui a ouvert ses portes le 8 octobre à l’Institut du Monde arabe, une grande carte est placardée. Elle vise à montrer aux visiteurs où se trouve la province d’Al Ula, dans le nord de l’Arabie saoudite. Or, au sud du Liban, et à l’ouest de la Jordanie s’étend une bande terre que l’on croyait être Israël. Sur la carte, ce pays fondé en 1948 et reconnu par la France depuis 1949, prend le nom de Territoires palestiniens. De part et d’autre de ces territoires sont mentionnées la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Un point c’est tout.

Comment une institution publique, financée par le Quai d’Orsay, a-t-elle pu réécrire la carte du monde contemporain? Il est de notoriété publique que l’Arabie saoudite, en dépit de discrets contacts diplomatiques avec Israël, ne reconnaît pas l’État hébreu. Le pays ayant financé l’exposition Merveilles d’Arabie, l’IMA aurait-il cédé à la vision du monde de son mécène?

Interrogée, l’institution donne pourtant une autre explication. «La carte est celle du monde arabe: comme d’autres cartes présentes à l’IMA, elle fait figurer les frontières de tous les États, mais uniquement le nom de ceux qui sont membres de la Ligue arabe.» Le tout, indique sans ciller le porte-parole de l’IMA, «par souci de clarté pour les visiteurs de l’Institut». Mission ratée.

Cet « oubli » ne fait que nous rappeler que cet IMA est une escroquerie sans nom, mise en place par ce pourri de Jack Lang, et perpétuant depuis une politique d’antisémitisme virulent. Merci de cette nouvelle démonstration!!!

Avec lefigaro

1 Comment

  1. En démocratie, on a le droit de critiquer et de mettre en doute des décisions passées ou présentes. Il y a de nombreux juristes qui estiment contraire au droit international de l’époque la décision de l’ONU en 1948 de reconnaître l’Etat d’Israel, à la suite de l’URSS et des Etats-Unis.
    Mais nier la réalité d’Israël, après 70 ans d’existence et de réalisations, c’est carrément du « négationnisme ».
    Afficher une carte où ne figure pas Israel, c’est carrément de la… »publicité mensongère ». C’est propager un mensonge à des fins politiques. C’est un délit.
    Bonne idée d’avoir rappelé que c’est jack Lang qui a créé l’IMA. Ne peut-on pas lui écrire et lui demander d’intervenir ?

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