Renée Pariselle, Juste parmi les Nations

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À l’occasion de la commémoration du 8-Mai 1945, un hommage particulier sera rendu à cette Teyrannaise, disparue il y a 12 ans à l’âge de 82 ans, en présence de sa famille.

Teyrannaise durant une vingtaine d’années, elle habitait Montpellier durant la guerre et a eu une attitude courageuse, qui lui a permis de recevoir la Médaille des Justes.

Au printemps 1942, Marie-Antoinette Pallarès, sa maman, fait la connaissance de Sabine Zlatin. Durant cette période, Renée et Paulette, sa sœur, font partie des Éclaireuses de France et portent des colis de ravitaillement préparés par les Éclaireurs israélites de Montpellier aux juifs internés dans les camps.

Sabine Zlatin sort du camp d’Agde une fillette luxembourgeoise âgée de 2 ans, Diane Popowski. Réfugiées dans le sud de la France, Diane et sa mère sont arrêtées par la gendarmerie française puis internées au camp d’Agde. Au cours de l’été, Sabine Zlatin demande à Marie-Antoinette de prendre la petite Diane. Les parents Popowski seront déportés. Paulette va chercher la petite fille à Lamalou-les-Bains. Renée, Paulette et leur frère Guy viennent passer l’été 1943 à la colonie d’Izieu avec Diane. Les deux sœurs participent activement à la bonne marche de la colonie.

À la fin de l’été 1943, les Pallarès rentrent à Montpellier en compagnie de Diane. De 1942 à 1944, cette famille a ravitaillé à plusieurs reprises des familles juives cachées dans des greniers.

Les deux sœurs ont pris un nombre important des photographies lors de leur séjour qui ont permis à Serge Klarsfeld d’identifier un grand nombre des 44 enfants martyrs d’Izieu. Paulette ayant connu ces enfants devait même témoigner au procès de Barbie à Lyon.

Source midilibre