Rashida Tlaib plonge rapidement dans l’antisémitisme

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La nouvelle recrue Rashida Tlaib, a beau nier qu’elle est antisémite, elle vient tout juste de commencer sa carrière au Congrès en ayant recours à l’un des plus anciens clichés anti-juifs.

La question en litige est un projet de loi visant à limiter la campagne anti-israélienne de boycott, de désinvestissement et de sanctions. Tlaib, première Américano-palestinienne au Congrès, a accusé les partisans de cette mesure de double appartenance et double fidélité : « Ils ont oublié quel pays ils représentent », selon son tweet!

En fait, le projet de loi en question a plusieurs objectifs: il codifierait également un mémorandum d’accord avec Israël, réimposerait les sanctions aux entités finançant le gouvernement syrien et renforcerait les relations américano-jordaniennes. Mais la controverse est centrée sur la section qui autorise les gouvernements des États et les collectivités locales à lutter contre le BDS.

Certains s’y opposent, convaincus que les limites imposées au BDS limitent la liberté d’expression garantie par le Premier amendement. Mais Tlaib ne pouvait tout simplement pas s’arrêter là, après avoir prêté serment sur son coran personnel.

Les Juifs américains sont depuis longtemps calomniés et accusés de double allégeance pour leur soutien à Israël. Des activistes tels que Linda Sarsour utilisent cet argument sans fondement de plus en plus souvent ces temps-ci. Il a été utilisé contre les opposants à l’accord nucléaire iranien et les partisans de la guerre en Irak.