« Le sens des choses » : la série inspirée par la rabbin Delphine Horvilleur

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Disponible sur la plateforme Max, cette fiction qui navigue entre comédie et drame, est librement adaptée par Noé Debré et Benjamin Charbit du best-seller « Vivre avec nos morts », paru en 2021.

« On a décidé de faire un format de 30 minutes, qui est plutôt un format de comédie et de raconter les grands et les petits défis de la vie d’un rabbin« , confie vendredi 28 mars, Noé Debré, scénariste et réalisateur de la série Le Sens des choses, librement adaptée du livre Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur et qui est disponible sur la plateforme Max. « L’intuition, c’était que si on faisait une série de la façon la plus linéaire par rapport au livre, c’est-à-dire en mettant un enterrement par épisode, ça allait être un peu répétitif et puis un peu sinistre peut être« , poursuit-il.

Le sens des choses n’est donc pas l’histoire de Delphine Horvilleur. Mais le personnage principal, Léa, incarné par l’actrice Elsa Guedj, est une jeune femme qui a elle aussi choisi de devenir rabbin et qui vient en aide à des personnes, à des moments critiques de leur vie : un deuil, un mariage, un échec. « La méthode, ça a été d’inviter Delphine Horvilleur à déjeuner et de lui faire nous parler de son métier, de sa vie quotidienne. Elle a lu les épisodes, nous a fait des remarques, des observations, etc. Ça a été vraiment une série écrite en dialogue avec elle« , raconte Noé Debré.

Une série qui aborde des thèmes « universels »

Naviguer entre drame et comédie, « c’est un peu la pente naturelle du projet« , souligne Noé Debré. « On s’est rendu compte que ce qu’il y avait d’intéressant et ce qu’il y avait d’émouvant, et qui d’ailleurs était très présent dans le bouquin et qui a beaucoup parlé aux gens, c’est justement la gravité, la densité des enjeux de ce qui s’y passe. Donc la série s’est mise un peu à marcher sur ces deux jambes-là, où à la fois c’est un peu les grandes questions de l’existence qui sont prises au sérieux et en même temps un ton un peu léger, un peu dérision« , dit-il.

« Ce qui est formidable avec cette histoire, c’est qu’on va voir un rabbin quand on est confronté aux grandes questions de nos existences, explique le scénariste. Ce moment où on a un enfant, où on voit ses parents vieillir, où on doit se marier, mais on n’est pas sûr ce genre de choses, c’est dans ces moments-là qu’on va voir Léa. Et c’est elle qui doit essayer d’accompagner les gens là-dedans. Et donc de ce point de vue là, c’est vraiment très universel« .

Célyne Baÿt-Darcourt

Source francetvinfo

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