Plus de 55 ans après avoir isolé le THC, le médecin israélien Raphael Mechoulam est parvenu à synthétiser des acides de cannabis qui pourraient permettre l’émergence de traitements médicamenteux plus efficaces.
Présentée lundi 23 septembre, cette découverte pourrait permettre de développer des médicaments visant à traiter certaines pathologies comme le psoriasis, l’arthrite, l’anxiété ou encore les maladies inflammatoires de l’intestin.
Des résultats «assez encourageants»
En partenariat avec la start-up américaine EPM et six universités, le père du cannabis médical a mis au point une molécule qui n’a potentiellement aucun effet secondaire pour les malades, a précisé Dan Peer, directeur du Centre de recherche sur la biologie du cancer à l’Université de Tel Aviv.
À l’état naturel, l’acide cannabiolique est 1000 fois plus puissant que le CBD pour activer un récepteur de sérotonine qui atténue la nausée et l’anxiété. «Cela fonctionne comme un stéroïde. S’il n’y a pas d’effet secondaire, vous avez un substitut, ce qui est formidable», a-t-il ajouté.
Le composé pourrait être particulièrement efficace pour le contrôle de la douleur. De nouvelles recherches doivent toutefois être menées pour déterminer précisément son efficacité, mais les résultats d’EPM sont jusqu’à présent «assez encourageants».