Bernard Lavilliers ne soutient plus le mouvement des Gilets jaunes, qu’il taxe de « poujadisme », et affirme ne voir « aucune autre alternative » qu’Emmanuel Macron, qu’il aime plutôt bien.
Ancien « militant anarchiste assez radical », comme il se définissait ainsi lui-même fin décembre sur France 2, Bernard Lavilliers se revendique toujours comme quelqu’un « qui vien[t] du peuple ». Pas étonnant donc si, en novembre dernier, le chanteur avait affiché son soutien aux Gilets jaunes sur les ondes d’Europe 1, saluant un « vrai mouvement social parti de la base » et traitant Emmanuel Macron de président « amateur ».
Mais alors que le conflit social s’enlise et a marqué ce 20 avril son 23ème samedi de mobilisation, Bernard Lavilliers a déclaré qu’il ne soutenait plus le mouvement des Gilets jaunes. « Au début, j’ai signé derrière eux », a confié le chanteur de 72 ans à Paris Match. « Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène : au Front national« , a ajouté celui à qui on doit des tubes comme On the Road Again, Melody Tempo Harmony ou encore Stand The Ghetto.
Bernard Lavilliers, qui avait déclaré donner sa voix à Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017, n’en ferait apparemment pas de même aujourd’hui. Il avoue « plutôt bien aimer Macron, même s’il est entouré d’une bande de stagiaires » et va jusqu’à affirmer : « à part lui, je ne vois aucune autre alternative« . Le chanteur se défend toutefois d’avoir « jamais soutenu qui que ce soit » : « Je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques », dit celui pour qui « ce qui compte, c’est d’être du côté du peuple ».
Il est temps que tous les soutiens en carton de ce mouvement qui ne rassemble plus aujourd’hui que des casseurs représentés par des meneurs débiles réfléchissent quelques secondes…..et voient enfin la réalité de ce mouvement brun-rouge antisémite.