Benjamin Griveaux est monté au créneau pour dénoncer le développement d’un « antisémitisme crasse » en France, d’abord sur France Inter, puis dans l’émission C à vous.
Au micro de France Inter, ce lundi, Benjamin Griveaux, dont la porte du ministère a été défoncée samedi, lors de l’acte VIII du mouvement des gilets jaunes, est revenu sur les attaques « antisémites » dont son épouse et le grand-père de cette dernière ont été la cible.
Le porte-parole du gouvernement a ainsi dénoncé « l’antisémitisme crasse qui est en train de se développer sur certaines antennes et certains réseaux sociaux ». « Ceux qui ne veulent pas le voir s’en rendent complices », a-t-il ajouté.
.@BGriveaux, porte-parole du gouvernement : « Oui il y a un antisémitisme qui est en train de remonter dans le pays et ceux qui ne veulent pas le voir s’en rendent complices » #giletsjaunes #le79inter pic.twitter.com/22k4zWCR1R
— France Inter (@franceinter) 7 janvier 2019
Rappelons les faits. Samedi dernier, l’acte 8 du mouvement des gilets jaunes a fait un peu plus monter la tension. L’épisode le plus spectaculaire a d’ailleurs vu la prise à partie directe d’un membre du gouvernement. Benjamin Griveaux a en effet dû être évacué de son ministère à Paris après l’intrusion violente d’individus dans la cour du bâtiment où il travaillait. S’il est toujours resté très discret sur sa vie privée, l’homme politique a répondu aux questions d’Anne-Elisabeth Lemoine sur le plateau de France 5 et n’a pas pu éviter d’évoquer sa compagne. L’animatrice a notamment rappelé que la famille de Julia Minkowski, l’épouse du porte-parole du gouvernement, avait également été prise pour cible.
(Passage sur son épouse et l’antisémitisme à 5″30)
« Je laisserai mon épouse de côté pour une raison simple. Elle n’est pas engagée dans la sphère politique. Elle est avocate, elle a des convictions » a rappelé le député dans la cinquième circonscription de Paris à propos de celle avec qui il attend un troisième enfant. « Elle a été attaquée sur les origines juives de sa famille et c’est donc l’antisémitisme que j’ai tenu à dénoncer.Il y a là un silence assourdissant des grandes consciences de la gauche et de la droite. On n’a pas entendu beaucoup d’entre elles s’exprimer » a expliqué Benjamin Griveaux qui revenait sur ses propos tenus sur France Inter le matin même.
Sources letelegramme et gala