Nouvelles Freebox : l’addition qui fait grincer des dents et fait hurler les possibles consommateurs. La box casse peut-être la baraque, mais le prix crève les plafonds!!!
Les nouvelles Freebox présentées hier (voir la rediffusion de la conférence de presse sur YouTube ainsi que nos articles sur la Freebox Delta et la Freebox One), ont suscité l’enthousiasme pour leur caractéristiques techniques impressionnantes, voire inédites pour certaines. Mais passé l’euphorie technophile, des voix se sont rapidement élevées sur le Net, les réseaux sociaux et les forums, face aux tarifs pratiqués, qui, dans le détail, s’avèrent plus salés qu’annoncé.
Ainsi, l’abonnement à la Freebox Delta, nouveau fleuron de Free, est affiché à 49,99 euros par mois. Sauf que pour en profiter pleinement, il faut y ajouter l’achat du boîtier Player qui n’est pas inclus dans le tarif « frontal », alors qu’il est indispensable. On peut l’acheter comptant à 480 euros ou à crédit, en ajoutant 10 euros par mois. Ce qui porte la facture mensuelle à 60 euros en arrondissant.
.@nikosaliagas à @Xavier75 : « Vous sortez une nouvelle Freebox, plus chère, alors que le pouvoir d’achat des Français baisse. Comment fait-on ? » #europe1 pic.twitter.com/41qSTe8AZL
— Europe 1 📻 (@Europe1) 6 décembre 2018
Ce n’est pas tout. L’abonnement Netflix inclus avec la Freebox correspond à une formule de base, avec un seul flux SD. Pas question donc de profiter de la HD, ni de regarder des séries sur des ordinateurs ou des smartphones en parallèle, à moins de souscrire un abonnement spécifique à Netflix, ce qui ajoute encore quelques euros à la facture – 6 euros pour la formule en 4K HDR. Et pour bénéficier de deux interventions à domicile par an avec présence d’un gardien, il faut encore ajouter 2 euros par mois. Au final, l’addition pourrait grimper à 68 euros par mois.
Par ailleurs, lors de sa présentation, Xavier Niel, le patron de d’Iliad et fondateur de Free, a promis que les frais de migration seraient offerts aux anciens abonnés. En oubliant de préciser que Free facturera des frais de mise en service de 99 euros. Et que l’ancienneté pourrait être prise en compte, de manière dégressive, en pénalisant les anciens abonnés qui auraient déménagé, par exemple…
A 29,99 euros par mois, le tarif de la Freebox One, qui renoue avec le prix historique de Free, est nettement plus attractif. Mais, là encore, il ne comprend que la formule de base de Netflix, et il ne tient pas compte des frais de mise en service, de 69 euros. Surtout, il est lié à une période d’engament de un an, délai au-delà duel l’abonnement passe à 39,99 euros par mois, en s’alignant sur la concurrence. Bon à savoir avant de souscrire.
En une période où la question du pouvoir d’achat est au coeur du débat public, on est en droit de s’interroger sur cette politique de prix à la hausse. Surtout quand on songe au rôle qu’a joué Free en arrivant sur le marché avec des tarifs « agressifs ». Et on se demande s’il ne serait pas judicieux qu’un opérateur propose une offre basique avec une simple box ADSL à bas prix, en laissant chacun choisir la manière de la compléter, avec du matériel – on trouve d’excellentes boxes TV 4K à 50 euros et des enceintes connectées à 30 euros – ou des services à la carte – avec, si besoin un abonnement familial à Netflix à 14 euros par mois…
Zone Téléchargement : la version originale est de retour. L’équipe originale revient avec un nouveau nom de domaine pour lutter contre les imitations.
Nouvel épisode dans la saga Zone Téléchargement. Après avoir disparu pendant deux ans, suite aux poursuites judiciaires qui avaient conduit à la fermeture du célèbre site de référencement de téléchargement illégal, l’équipe originale reprend du serviceen changeant de nom de domaine (avec une nouvelle extension) : https://www.zonetelechargement.site/homep.html .
Les administrateurs en profitent pour rappeler que de multiples imitations de Zone Téléchargement ont vu le jour ces dernières années, en créant la confusion chez les adeptes du téléchargement illégal. Plutôt amusant quand on songe que ZT a largement participé à la copie d’oeuvres culturelles. Pour autant, nul ne sait qui se cache derrière Annuaire Téléchargement, qui était apparu il y a quelques semaines (voir actualité), en se revendiquant comme la seule version originale. Il semblerait que l’on assiste donc à une lutte acharnée entre les sites de téléchargement direct, avec une multiplication d’adresses qui risque fort de semer la confusion. Sans parler des moteurs de recherche qui ne manqueront pas déréférencer certaines adresses quand les ayants-droit en auront fait la demande…